Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, II.djvu/350

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}i6 Correspondance. 111,356-357

Enfin, a caufe que, cherchant en mefme façon la ligne AB par la tangente CB, il vient vne équation toute femblable, on apprent de la que la ligne AG eft

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& que AD eft 5

& par confequent que DG eft & que CF eft

Ce qui eft la plus grande largeur de la feuille qu'on d emando it, en forte que, fi la ligne n eft 9, CF fera ^36\/f^^^ & fi n eft 3, C F fera \U v^t-Tc^ & ainfi des autres.

Au refte, puifque ie voy qu'il a pris plaifir a confi- i5 derer la figure de cete ligne, laquelle il nomme vn Galand ou vne fleur de lafmin, ie luy en veux icy donner vne autre qui ne mérite pas moins que celle la les mefmes noms, & qui eft néanmoins beaucoup plus aifée a defcrire, en ce que l'inuention de tous fes jo poins ne dépend d'aucune équation cubique. Celle cy donc eft telle, qu'ayant pris AK pour l'aiflieu de l'vne de fes feuilles, & en AK le point N a difcretion, il faut feulement faire que le quarré de l'ordonnée |LN foit au quarré du fegment AN comme l'autre 25 fegment NK eft a l'aggregat de la toute AK & du

23 fes] ces.

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