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560 Correspondance. 11,175.176.

verres, il s'en perd aufly beaucoup fur celles des mi- roirs, &c.

5 . Pour la dureté de la glace, i'ay dit, vers la fin d 3 la page 16 j, que fes parties ne font pas droites comme des ioncs, mais courbées en diuerfes fortes, ce qui 5 peut feruir pour ayder a entendre fa dureté. Et toute- fois, encore qu'on les fuppofe toutes droites, pouruû feulement qu elles fe touchent immédiatement en quelques endroits, cela fuffit pour la rendre dure ; car pour faire le cors le plus dur qui puifTe eftre imaginé, 10 il faut feulement que toutes fes parties s'en|tretouchent

de toutes pars , & ne foient point en adion pour fe mouuoir diuerfement.

6. Les agitations de nos mains & celles du feu, & mille autres, empruntent leur mouuement de la ma- i5 tiere fubtile, qui n'en perd gueres pour cela, d'autant

qu elle eft en grande quantité : tout de mefme que la terre n'en reçoit gueres, quand vne pierre qui tombe luy donne tout le fien, & ainfy ce n'eft pas merueille qu'on n'apperçoiue pas d'où vienent, ny comment fe 20 perdent ces mouuemens.

7. Suiuant la théorie exade de la Dioptrique, les lunetes deuroient a peu près groffir les obiets en mefme proportion qu'elles augmentent le diamètre

de l'œil, comme on peut voir de ce que i'ay efcrit en js la page 79. Mais pource que celles qu'on fait au hafard ne repondent iamais exadement a cete théo- rie, il eft bien plus ayfé a déterminer leur force par expérience, que par raifon.

I celle. — 2 &c. om. — 14 agi- raifon] l'acheuois cette Lettre, tations] avions. — 29 ap. par lors que etc. (c. a. d. l'alinéa ci-

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