Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/166

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I ^4 Correspondance.

lettre^ eftant fi proche d'Amflerdam% l'adrefTe en feroit plus feure & courte, que û ie le faifoy r enuoyer a mon frère, pour vous le faire tenir. Vous m'obligerez extrêmement de perdre vne couple d'heures a le vifi- ter, et de m'en dire franchement voftre opinion. En 5 mefme temps vous pourrez, s'il vous plaift, renuoyer l'exemplaire manufcrit a mon frère; car il n'y en a point que ceftuyla, & ie prétends le faire imprimer pour introduire ce que ie croy vtile, ou faire abroger ce qui eft fcandaleux fans doubte^ «o

��CCII.

Descartes a "Wilhei.m.

Leyde, 17 août 1640. Autographe, Leyde, Bibl. de l'Univ., Collection Huygens.

Une feuille moyen format, pliée en deux : sur le recto du premier feuillet, la lettre entière [32 lignes, plus 2 en marge, sans l'en-tète, la signature, etc.); au verso du second feuillet, l'adresse. — Publiée par Foucher de Careil, Œuvres inédites de Descartes, /. //, 1860, p. 16-19.

Monfieur,

D'autant que l'atfaire, dont vous auez pris la peine de m'efcrire, eft de moindre importance, d'autant vous ay ie plus d'obligation de ce que vous m'auez

a. Amsterdam n'est qu'à sept lieues de Leyde.

b. Mauritz Huygens, (12 mai 1595-24 septembre 1642).

c. Descartes répondra lettre CCIII ci-après.

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