Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/227

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Il, 26i-î6j. CCX. — 28 Octobre 1640. 215

mes penfées touchant cela, les interprètent mal, & y trouuent plufieurs chofes incomprehenfibles*r.

7. Puis qu'il dit icy que ce qui luy fait admettre tous fes Elemens, eft qu'il ne voit pas qu'on puiffe

5 expliquer les Phainomenes de la Nature auec moins de fuppofitions, ie m'alTure que, fi on les luy explique tous par les feules figures & mouuemens, on pourra aifément le conuertir. Car aufîi bien ne peut-il pas entendre tous fes Elemens qu'il fuppofe, & ainfi il ne 10 fait que tafcher d'expliquer obfcurum per obfcurius aut faltem œque obfcurum* .

8. le ne voy pas pourquoy il confond la dodrine des Athées auec ceux qui expliquent la Nature par les figures & les mouuemens^ comme s'il y auoit quel-

i5 que affinité entre l'vn & l'autre. En ce qu'il dit que l'Idée d'vn EJîreJîmple, que nous conccuons contenir tout EJîre^ ne pourroit ejîre conceué\ Ji elle n' auoit vn Exem- plaire véritable ^& que nous ne pouuons conceuoir (fupple dijîinélement) que les chofes pojjibles & véritables, il

20 femble auoir lu mes écrits, car ils contiennent cela mefme ; mais il met en fuitte beaucoup de chofes que ie ne puis approuuer, comme que cet Eflre ait des dimenfions, & qu'on puiffe conceuoir des dimentions fans compofition de parties, c'efl à dire fans que ce

25 qui a des dimenfions foit diuifible, &c.*.|Il a raifon auffi de dire que tout ce que nous ne conceuons pas diflindement n'efl pas faux pour cela, & il l'applique

3 Puis] Pour ce. — 4 et 9 les] — i5 En ce qu'il] Mais quand

ces. — 8 ie] les. — lo-ii aut... il. — 19 véritables] vraves. —

obfcurum omis, — 1 3 a/>rès auec] 24 c'eil: à dire] ou au moins. —

celle de ajouté. — 14 &. par. 26 de dire o«ns.

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