Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/252

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240 Correspondance. ii, jas.

d'exemplaires pour cela qu'ils en auront befoin, ou plutoft autant qu'ils font de Docteurs, li- s'ils trouuent quelque chofe à objeéler, qu'ils me l'enuoyent, afin que i'y réponde; ce qu'on pourra faire imprimer à la fin du liure. Et après cela il me femble qu'ils ne pour- 5 ront refufer de donner leur jugement, lequel pourra eftre imprimé au commencement du liure, auec la Lettre que ie leur écrits. Mais les chofes iront peut- eftre tout autrement que ie ne penfe ; c'ell pourquoy ie m'en remets entièrement à vous & au P. G(ibieufj, 10 que ie prie par ma lettre^ de vous vouloir aider à ménager cette affaire : car la Velitation que vous fça- uez m'a fait connoiftre que, quelque bon droiél qu'on puiffe auoir, on ne laiffe pas d'auoir toufiours befoin d'amis pour le deifendre. L'importance eft en cecy i5 que, puis que ie fouftiens la caufe de Dieu, on ne fçau- roit rejetter mes raifons, fi ce n'eft qu'on y montre du paralogifme, ce que ie croy eftre impofiible, ny les méprifer, fi ce n'eft qu'on en donne de meilleures, à quoy ie penfe qu'on aura affez de peine. le fuis, 20

M. R. P.,

Voftre tres-humble, & tres-acquis feruiteur, descartes.

Ce II Nouembre 1640.

a. Lettre CCXV, p. 236, ci-avant. Cf. p., 184, 1. 12.

b. Lettre CXCVIII, p. 106.

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