Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/400

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page n’a pas encore été corrigée

388 Correspondance.

de Tair, mais de celle qui fepare Tair du verre (p. 22, 1. M).

8. le fuis grandement ayle de ce que le Père Gi- bieuf entreprend mon parti & tafche de me faire auoir approbation des Docteurs : ie ne manqueray de l'en 5 remercier quand il fera tems% & û ie la reçoy par l'entremife de M'^* d'Aiguillon^, l'en feray encore plus ayfe, a caufe que, par ce moyen, i'auray en quelque façon la faueur pour moy.

9. Pour les fautes de l'impreffion, elles importent 10 peu, & i'en trouue beaucoup moins aux dernières feuilles qu'aux premières; mais pour les 7 ou 8 prin- cipales, qui changent le fens des Méditations, il me femble qu'on les pourroit faire corriger a la main en toutes les feuilles, auant qu elles foyent aflemblées, i5 & i'aymerois mieux en payer les frais. Et ie feray bien ayfe de fçauoir combien on en tire d'exemplaires; car

fi on en tire peu, & qu'il fe fift cy après vne 2* im- preffion, il feroit ayfé de la rendre beaucoup plus correde. 20

10. M' Picot* eft icy a Leyde & femble auoir enuie de s'y arefter ; nous fommes affez fouuent enfemble. Pour fes deux camerades, ils vont & vienent, & ie croy que dans peu de tems ils retourneront en France.

11. Vous verrez que i'ay fait tout ce que i'ay pu 25 pour traiter M' Gaifendi honorablement & douce- ment ; mais il m'a donné tant d'occafions de le mef-

a. Voir ci-avani lettre CCXV, page 236, et ci-après lettre CCXLIX.

b. La duchesse d"Aiguillon, nièce de Richelieu, qui s'intéresse ici aux Méditations, serait-elle la même dame qui déjà s'intéressait au Discours de la Méthode et aux Essais en i6?7? Voir t. I, page 376, 1. 14.

�� �