Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/523

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CCLXVI. — Janvier 1642. 511

Page 491, 1. 5. — « Dans le même téms, M. le Colonel Alphonse, qui s'étoit trouvé à Utrecht pendant ces troubles, qui avoit lu et examiné les écrits de M. Regius avec soin, qui Tavoit beaucoup servi auprès des Ma- gistrats, et qui avoit attiré toute la jeune noblesse du pais à des conférences particulières qu'il faisoit de la Physique, étoit allé voir M. Descartes à Eyndégeest prés de Leyde,où il s'étoit retiré depuis le mois de Mars 1641. Il l'entretint de tout ce qui s'étoit passé à Utrechi beaucoup mieux que ne fit la lettre de Regius; et ils se trouvèrent tous deux de même avis que M. Vander-Hoolck. » (Baillet, II, 149.) — Tout ce passage n'est proba- blement qu'une amplification de Baillet sur le début de la présente lettre de Descartes. D'autre part, on doit se demander si ce «Colonel Alphonse » (cf. t. II. p. 569 et p. 025) diffère d'Alphonse de Pollot, que l'on verra (lettre CCLXVIIi s'être activement mêlé des affaires d'Utrecht. Si Pollot n'avait que le titre de capitaine (voir plus haut, p. 280, éclaircissement), une promotion de grade est parfaitement, dans l'espèce, imputable au biographe de Descartes.

Page 494, 1. 2. — « Appendix ad Corollaria Theologico-Philosophica nuper» disputationi de Jubileo Romano subjecta, quam cJv hiM sub Pras- sidio D. GisBERTi VoETii Tlieologiœ Doctoris et Professoris in Inclytà Acad. Vltrajectind, omnibus quibus id visum fuerit, imprimis etiam in- geniosiss. ac doctiss. Medicince et Philosophiae studiosis ventilandam pro- ponit Lambertis vande.v Waterlaet Gemerthanus Die 23 et 24 Decem- bris horà nonà. (P. 36, Testim. Acad. Vitrai, et Narrât. Hist., Rheno- Traiecti, 1643.)

Page 497, 1. 24. — « Pr.ïfatiuncula. Ad doctiss. expertiss. Medicincp » et Philosophiez Professores Academicos, reliquosque in hdc inclytà Re- » piibl. Vltrajectind Medicos, et Philosophas.

» Viri Ctarissimi, factum est in nuperd disputatione iiostrd, ut doctiss. » et ornatiss. D. opponens, qui vestro et omnium auditorum judicio in pa- ri Icestrd Medicd et philosophicd minquam non omne punctum tulit, mihi ab » initio nihil taie ad evitandam -rr'^X'j-pxYixoTJVTiî suspicionem cogitanti, gra- » tissimam occasionem daret in capitalem quœstionem deformis substan- » tialibus excurrendi ; quam alioquin ad vestrum forum ablegaram, quôd » libens faterer vestram esse philosophiam (nominatim, physicam] et xTi-as; » f^ '/.yù'^-- • Theologos necessario et sobrio usu ut plurimum passe esse con- » tentas. Hœc quia bond cum venid vestrd ita evenere. non potui non telam » exorsam pertexere et paulo latiorem disputandi campum Gymnastis » nostris aperire, indicatis rationibus, dubiis, et hypothesibus nannuUis, » quœ hactenus à fastidiosà farmarum, cum suis appendicibus, negatione » qualecunque judicium meum abduxerunt. Non statui falcem immittere » in vestram messem,aut carpere maderatam ac philasophicam libertatem » de quœstionibus ejusmodi, accuratiits ac vulgo Jieri solet. disquirendi, » quam vos admittitis, madà summa rei et tota schola philosophica non » tollatur. Hoc tantùm ago, ut ostendam me quœcunque potui, vestrd et

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