Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/54

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42 Correspondance. ii. îis-hô.

Pour le beuueur Italien, il faudroit voir la chofe pour en bien iuger; mais fur le raport que vous en faites, ie dirois qu'il doit auoir vn trou fous le men- ton, qui luy ell refté de quelque bleffure, & que c'eft par là qu'il fait paffer ces liqueurs. 5

Pour les conuulfions de la fœur d'vn de vos Reli- gieux, ce n'efl rien fans doute de furnaturel, & les Médecins la doiuent guérir. Pour moy, encore que ie ne fois pas Dodeur, ie ne defefpererois pas pour cela d'y trouuer remède ; mais il faudroit élire fur les lieux lo & voir le fuiet.

le ne puis croire que ce que vous me mandez des parties de la Pierre d'Ayman de Chorez" foit gênerai, à fçauoir que ces parties feparées leuent beaucoup plus de fer à proportion que le tout; mais bien que i5 quelque partie de cette pierre fe fera trouuée beau- coup meilleure que le reile.

En frapant d'vn marteau fur le baffin d'vne balance, il efl certain qu'on doit commencer à fouleuer autant pefant, en l'autre baffin, |que le coup a de force ; mais 20 ce commencer à fouleuer ell imperceptible, ou pref- que imperceptible, à caufe qu'incontinent après le coup pert fa force.

le n'ay point oùy parler de l'Anglois, qu'on vous a dit promettre plus que l'ordinaire pour vuider les ma- 25

I le beuueur om. — l'Ita- et 22 imperceptible] infenfible.

lien. — 2-3 fur... faites] comme — 22 à caufe qu'] &. — après

vous l'écriuez. — 8-11 Pour... après] qu'il eft commencé à 'ou-

fuiet. om. — 14 ces] les. — 21 leuer, aj.

a. Voir ci-avant page 8,1. 4.

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