Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/596

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^84 Correspondance.

porte pas feulement a la figure qui y eft, mais aufïy aux deux fuiuantes, dans lefquelles eft la ligne A B que vous cherchiez ; i& il n'y a rien en tout cela qui n'ait efté fait auec deffein, ny que ie voululïe changer en faifant r'imprimer le liure. 5

Au refte, fi vous m'en croyez^ vous ne defirerez point faire le voyafge d'Italie; car ie ne croy pas que ce foit vn pais qui vous foit propre, & vous n'y trou- uerez aflurement rien de nouueau, ny qui égale l'opi- nion que peuteftre vous en auez. 'o

l'av dit au Maire qu'il mift fur mon conte l'exem- plaire de ma Dioptrique, que vous auez pris de Soli; c'eft pourquoy vous ne luy deuez point. le vous prie d'enuoyer les enclofes au meffager de Renés & de Tours. . '5

Puifqu'il me refte du papier, ie metray icy la copie de ma dernière letre au P. Bourdin^affin que, s'il fait imprimer quelque chofe contre moy, fans y ioindre les raifons qu'il a pour prouuer l'exiftence de Dieu, ou qu'il Y deguife la vérité de l'hiftoire, vous fçachiez 20 que ce n'eft pas faute que ie ne l'aye bien auerti qu'il ne le doit pas faire. le fuis.

Mon Reu"*^ Père,

Voftre très humble & très obligé feruiteur, descartes. 2 5

a. Lettre CCLXXXII,p. 575 ci-avant.

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