Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/90

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yS Correspondance. ii, 223-234.

ayde fans beaucoup de force, quand elle rencontre ce cors M. Et de la on entend pourquoy vn tas de fable n'eft pas vn cors fi dur qu'vn gros caillou, dont les parties ne différent de ces grains de fable qu'en ce qu'elles fe touchent immédiatement l'vne l'autre ; car 5 chafque grain de fable, eftant enuironné d'air prefque tout autour, n'eft pas fi ioint a les voyfms que les par- ties du caillou font entre elles. Pour les mufcles de noftre cors, ils ne font durs, eftant tendus, qu'a caufe qu'ils font pleins d'efprits animaux, ainfy qu'vn balon 10 eft dur, quand il eft plein d'air, ce qui ne fait | rien contre la queftion précédente; *car les parties exté- rieures du mufcle ou du balon, eftant iointes & fans mouuement a l'efgard l'vne de l'autre, les intérieures ne feruent qu'a remplir fefpace qui eft au dedans, a i5 quoy elles feruent aufly bien, ayant les mouuemens qu'elles ont, que fi elles n'en auoient aucun. le me fuis vn peu plus eftendu fur cet article que fur les autres, a caufe que vous le demandiez au nom de M"" des Argues, a qui ie defire tefmoigner que ie fuis 20 fon très humble feruiteur.

7. Les graines de l'herbe fenfitiue ne font point encore leuées en aucun lieu, quoy que l'en aye donné a plufieurs qui les ont femées curieufement".

4 qu'en ce] finon. — 6 de] de uent] ce qu'elles font. — lôayant]

ce. — 7 a fes voyfins] aux autres auec. — ij Au refte aj. av. le.

grains. — 8du]quicompofentle. — 18 plus om. — 18-19 cet...

— entre elles] iointes l'vne à l'au- autres] ce fuiet. — 20 defire] fe-

tre. — 9 eftant] &. — 14 a l'ef- roisbienaife de. — 23 ap. leuées]

gard] au refpeét. — i5 l'efpace] icy aj. — 28-24 l'en... curieufe-

la place. — i5-i6 a quoy elles fer- ment] plufieurs en ayent femé.

a. Voir p. 40, 1. 10, et p. 47, 1. 3, ci-avant.

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