Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/92

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8o Correspondance. h, an-îas.

affinité auec celle dont l'explique la lumière; & ie ne voy aucune raifon pourquoy les cors peferoient moins rhyuer que l'efté.

II. le ne mets point icy comment on peut cal- culer combien il faudroit de coups d'vn petit mar- 5 teau pour égaler la force d Vn gros, a caufe qu'il y a tant de chofes a confiderer en tels calculs, & ils s'accordent fi difficilement auec Texperience & fer- uent fi peu, qu'il eft, ce me femble, mieux de n'en point parler. 'o

Voyla pour vofl;re lettre du 2^ Mars. le viens a la fuiuante du 6 May. le [vous remercie de la pierre qui fe remue dans le vinaigre ; i'en viens de faire l'expé- rience, & ie l'ay mife auffy dans de refprit de vitriol, ou elle s'efl; remuée encore plus que dans du vinai- 1 5 gre, ce qui me fait croyre qu'elle fait le mefme en toute forte d'eaux fortes ; & ie n'en puis iuger autre chofe, finon qu'elle a plufieurs pores, qui reçoiuent facilement les parties de ces liqueurs, mais qui n'ont pas la figure propre a receuoir les parties de l'eau douce, ny des autres liqueurs qui n'ont point cet efFeâ:; & que, lorfque les parties du vinaigre entrent dans les pores qui font en la partie inférieure de cete pierre, elles en font fortir des parties d'air ou d'eau qui y eftoient, & qui, fe dilatant lorfqu'elles fortent, 25 (comme prouuent les petits bouillons qu'on voit alors autour de la pierre), la remuent & la fouleuent; en

8 les expériences. — 11 : 25] dire. — 23 en. . . inférieure] au-

vingt-cinquiefme. — 12 : 6] deffous. — 26-27 signes de la

fixiefme. — i4de ow.ar. l'elprit. parenthèse om. — 27 la foule-

— 17 'toutes fortes. — iuger] uent & la remuent.

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