Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/380

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
366
III, 488.
Correspondance.

Évidemment, cette restitution pouvait être critiquée, au point de vue grammatical, même sans connaître le texte grec, que d’ailleurs Roberval avait pu consulter sur un manuscrit. En fait, ce texte est incertain et obscur ; dans son édition de Pappus (Berlin, Weidmann, 1876, p. 678-679), Fr. Hultsch le donne sous la forme suivante :

ὧν μίαν οὐδέ τινα συμφανεστάτην εἶναι δοκοῦσαν συντεθείκασιν ἀναδείξαντες χρησίμην οὖσαν

Ce que je traduis, dans un sens totalement différent de celui de Descartes :

« Il n’y a pas une de ces lignes, pas même celle qui pourrait sembler la plus simple, pour laquelle on ait fait la synthèse et montré l’intérêt qu’elle peut présenter. »

Mais, selon toute probabilité, Roberval devait plutôt interpréter, d’après la lettre du texte de Commandin et celle des manuscrits grecs, dans le sens que les anciens a avaient imaginé une ligne dont ils montraient l’utilité, mais qui ne semblait ni la première ni la plus simple ». Sa critique n’avait en toux cas d’intérêt que s’il y avait joint, à son tour, une divination particulière sur cette ligne supposée connue des anciens. — (T.)

CDXXIII bis.

Descartes à Mersenne.
[Egmond, 2 mars 1646]
Texte de Clerselier, tome III, lettre 85 (fin), p. 488-491.

Voir le prolégomène de la lettre précédente, à laquelle ce morceau paraît faire suite comme première rédaction abandonnée au moment de la transcription. On peut suspecter la formule de salutation finale, que la minute ne devait pas porter.

Or pour trouuer ce centre d’agitation, ie donne les regles suiuantes :

1. Si le corps n’a qu’vne dimension sensible, comme AD, que ie suppose être vn cylindre qui a si peu de grosseur qu’il n’y a que sa largeur seule à considerer,