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ii, ioi. CDXLIV. — 29 Août 1646. 47^

» M. de Clairccllier, pource qu'il n'y a pas long temps que ie luy ay » enuoyé ma response a M. le Conte. » {P. Soi, l. g.)

Outre les raisons générales que nous avons de croire que, pour les lettres en latin {voir notre Introduction, t. I, p. xxv-.\.wi) f le texte de l'édition latine est bien le texte authentique, nous avons ici une raison particulière. Baillet, dans sa Préface de la Vie de M r Descartes, p. xxx-xxxi, raconte que M. de Raey, prié de dire ce qu'était devenu « un paquet de papiers et de lettres », laissé par Descartes en Hol- lande à son départ pour la Suède, protesta « qu'il ne luy restoit » qu'une seule lettre de tous les papiers de Monsieur Descartes, et » que cette lettre même se trouve imprimée (en marge : c'est la XIV du 2 tom.) dans le recueil que nous en avons ». Ce passage est -cité d'une lettre, datée du iS avril 16 go, de Van Limborch, qui s'était adressé à Jean de Raey, de la part de Baillet ou de Legrand. Or la lettre XIV du 2' tome est précisément la réponse aux objections de Le Conte, et nul doute que Raey, qui prépara l'édition latine de Descartes en Hollande, n'ait publié, au tome II des Epistolae en 1668, le texte authentique qu'il possédait.

��Brevis Responsio Autoris

ad obiectiones et 1nstantias

Domini Le Conte.

Omitto primam obiecrJonem, quia dicit à Domino 5 Picot iam plane effe fatisfactum 3 .

Ex fecundâ, cognofco me non fatis explicuifle men- tem meam in artic. 8} . Neque enim ibi oflendere volui çrauiores & maiores globulos alijs minoribus fuperiores euadere h . Quinimo nullam in ijs grauitatem fuppofui, 10 nullamque differentiam ratione foliditatis ; fed cona- tus fum probare duntaxat fingi non pofle illos fuiiTe initio tam aequales in foliditate, magnitudine & motu, quin inaequalitas poftmodum reperiretur, faltem in

a. Ci-avant p. 455, 1. 2.

b. Page 455, 1. 10-1 1.

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