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��ni,-6ï9-62o. DXXI. — Juin ou Juillet 1648. 205
ou il prend pour principe vne chofe qui eft aperte- ment fauffe, a fçauoir que, fi A eft meu vers D par vne ligne perpendiculaire a l'obftacle BC, il fera re- flefchi en telle forte que, s'il ne communique rien de 5 fon impreffion a l'obftacle, il retournera precifement en A &c. Car, bien que les corps jpefans retournent a peu près en cete forte, lorfque leur feule pefanteur les porte diredement vers le centre de la terre, c'eft chofe abfurde d'en faire vn principe, pour ce que ce
10 n'eft pas l'impreflion qu'ils ont
eftant au point D, qui les fait | F
ainfy retourner, mais l'adion de leur pefanteur qui conti- nue en eux pendant qu ils re-
i5 montent; & le mefme n'arriue B
point, quand la ligne B C n'eft
pas parallèle a l'Horizon, ny quand le mobile eft
pouffé d'A vers D par vne autre force que fa feule
pefanteur.
20 Son abfurdité paroift encore mieux dans les j pages fuiuantes, ou, par le moyen de ce faux principe, il prétend demonftrer la quantité des reflexions & re- fradions d'vne façon que l'expérience contredit eui- denment. Car, par fon prétendu raifonnement, en
2 5 fuppofant que la baie qui vient d'A vers B rencontre la fuperficie CBE qui luy ofte la moitié de fon im- preffion ou de fa viteffe, i) dit que, fi on fait BE égale a CB & qu'on prene El égale a la moitié de AC, la
2 eft omis. — 3 a] rencontre. 20 Et ajouté avaiit fon. — 3] — 5 retournera] reuiendra. — trois. — 22 des ajouté avant 9 vne ajouté avant chofe. — refradions.
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