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DXXIV. — 27 Juillet 1648. 217

vous tefvioigner qu'en toutes occafions ie me monflreray effeélivement . . .

Pa^e 216, 1. 3. — M. du Laurens, que nous avons laissé, en décembre i647rmalade à Alkmaar (ci-avant p. 107). était parti pour retourner en France au mois de février 1648. Voici quelques nouveaux détails sur ce jeune homme :

Brasset à M. de Brisacier. i3 janvier 1648 : ■■ ...S'il [M. du Laurens) » veut venir céans exercer sa patience, il y sera le bien venu. .. Les es- » tudes. le mal, et vn peu de desgoust rendent vn esprit chagrin. Il t'ault » le ramener doucement .. » [Bibl. Nat.fr. ijr/oo,f. i-j.)

A M. du Laurens, 20 janvier : « . . .Vous auez en M. de Montriche vn 1) bon Parent, comme puissant et officieuz amy. . . Etfectuez donc vostre .> resolution de partir ; vostre présence seruiroit de beaucoup pour esmou- )> uoir M. vostre Père, s'il en auoit besoin. le vous diz sincèrement que » i'ay reconneu qu'il a de la tendresse pour vous, et par conséquent vous « ne deuez point doubter de la bonté de son naturel. Vostre deuoir est de » luy donner contentement... ; vous deuez trauailler, puisque vous en » auez l'aage et la capacité. le loiie vostre modestie en vous pezant vous » mesme ; mais il ne fault pas qu'elle passe en timidité, qui est souuent » aussv fascheuse que la presumption. La connoissance que vous.auez » que ce climat vous est contraire, doibt vous faire resouldre a le quitter » tout le plus tost que vous pourrez. . . [Ib.,f. 3i.)

A M. de Brisacier, 3 février : « . . .le voudrois bien que M. du Laurens » se disposas! a faire le sien (son voyage), du moins iusques icy, ou i'es- ^» sayeray de l'arrester quelque tenis pour le cathechiser. le tiens que, .1 quand il voudra se desvelopcr l'esprit de cette encyclopédie aprez la- » quelle il court, il a de quoy se rendre propre a la fonction dont vous « me parlez et qu'en peu de tems il y réussira. Vous aurez peu iuger, par » les lettres qu'il escrit, de son bon raisonnement. Son discours va de » mesme, et sa rencontre est honneste et ciuilc. . . » (Ib., f. 53 verso.)

Au même, 24 février : « ...M. du Laurens partit auant hier pour re- » passer en France dans l'espoir de ressentir l'elîect des bontez que vous » auez pour kiv. L'incommodité qu'il ressent luy fait souhaitter le chan- » gement d'ayr comme le meilleur et plus prompt remedde. Il se faict fort » d'escrire bien l'italien et l'espagnol, le latin auec cela, et l'entente de » l'allemand et flamand n'est pas peu de chose Et ie suis confirmé dans >> la créance qu'en pau de tems il se rendra capable de bon employ. . . le )i mande a M. Collaye ce qui s'est passé entre M. du Laurens et moy ; » hors le boyre aprez luy, il n'y a rien a craindre en son incommodité... » {Ib.,f. 81 verso.)

A M. du Laurens (père), a Conseiller du Roy et Président en l'Election d'Angers », 9 mars 1648 : « Vous auez trop de sentiment du peu de ser- » uice que i'ay eu la volonté plus que le pouuoir de rendre a M. vostre Correspondance V. 28

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