Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/312

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

298 Correspondance. i. ^ib-^-iO.

mais cette seconde nouvelle était fausse. Brasset fit aussitôt tirer un grand nombre d'exemplaires de la relation officielle, et en envoya à Descartes. L'issue heureuse de cette guerre civile se fit attendre plus longtemps que Brasset ne le souhaitait. Il apprit les nouveau.t: succès de l'armée royale à Brie-Comte-Robert, le 25 février, et l'ouverture de négociations à Saint-Germain entre la Cour et les députés du Parlement, le 28. Elles aboutirent à la signature des préliminaires de paix à Ruel, le ii mars. Mais Brasset n'en fut informé que le 22, et dans son impatience il écrivait le 12 à Chanut : « . . .l'attendois les lettres de France... pour veoyr la » suicte de ces alleez et venues a S' Germain. Mais elles retardent, et » mortifient ma iuste curiosité... Cependant l'Archiduc marche vers » Cambray, où est son rendez-vous gênerai; mais, comme sa cavallerie » est très mal montée, il n'ira pas peut estre ny si loing ny si viste qu'il » pensoit ; et faire se pourroit que, sans abandonner le blocus de Paris, » on fera plus de la moitié du chemin pour le venir rencontrer. Aprez » cela, ie ne comprens comment ceux qui prétendent reformer l'Estat et » souslager les peuples, se iustifieront devant Dieu et les hommes d'auoir » attiré dans la France son ennemy capital. Cette pensée surpasse et » ertVaye mon entendement... » [Ib.,f, 1 go verso et f. igi.)

��DXLIV. MoRUS A Descartes.

Cambridge, 5 mars 1649. Texte de Clerselier, tome I, lettre 6S, p. 275-290.

Réponse à la lettre DXXXVII, du 5 février lû'^ç.p. 26-;. Des- cartes j- répondra le iS avril, lettre DLIl-' ci-après. \'oir le prolé- goméne, p. 23S, et l'éclaircissement, p. 246.

Clarijfimo Viro Nohilijfimoquc Philofopho

Renato Defcartes

Henricus Monts Anghis.

Replicatio.

Opinionis quam de te concepi nitperifque meis lit ter is apud te tejîatus fum, quanta quanta fit [Vir il\lufirijfime)

�� �