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��in,6i8. DLIII. — 9 Avril 1649. ^^9
tées. Pour trouuer fon paralogifme, i'ay commencé par la 11^4 page, où il dit : Nota autem ejl proportio fegmenti L M N K ad fegmentum E G H F; ce qui eil faux. Et pour en chercher la preuue, i'ay examiné les
5 proportions qui précèdent iufques à la trente-neu- fîéme du mefme liure page 1121, où i'ay veu que fa faute confifle en ce qu'il veut appliquer à plufieurs quantitez coniointes, ce qu'il a prouué en la propo- fition trente-feptiéme des mefmes quantitez
10 eftant diuifées, où fa confequence eft très fauffe. Car ayant, par exemple, les quan- titez 2, 4, 8, &c., bien qu'il foit vray que 8 eft à J2y en raison doublée de 4 à 8, & 18 à ^o, auffi en raifon doublée de 6 à 10, ce n'eft pas à
i5 dire que 8-1- 18, c'efl à dire 26, foit à p + ^o, c'eft à dire 82, en raifon doublée de celle qui eft entre 4+6, c'eft à dire 10, & 8 + 10, c'eft à dire 18. Tout ce qu'il décrit de proportionalitatihus " & de duélibus '•' ne me femble auffi d'aucun vfage, & ne luy a feruy que pour
20 s'embrouiller, & fe tromper foy mefme plus aifément. le fuis,
Page 338, 1. 21. — Schooten se rendit au désir de Descartes, et le por- trait, avec l'inscription et les vers, ne parut pas du vivant du philosophe, mais après sa mort, dans la seconde édition de la traduction latine de la Géométrie en lôSg. A propos des vers de l'aine des fils HuygenS, Cons- tantin, voici une lettre que lui écrivit son cadet, Christian :
« La Haye, ce 29 mars i65o. » « Mon Frère, »
« J'ay vu une lettre de M. Schoten a mon Père sur le subject de vos » vers, que vous avez fait, a sa prière, sur l'effigie de M. des Cartes, qu'il » va faire imprimera cette heure que ce grand personnage est mort. 11 » semble qu'il a consulté quelques-uns qui y ont trouvé a redire et l'ont
a. Voir ci-avant, p. 3 19, 1. 14.
b. Ib., 1. i5.
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