111,444- DLXV. — 17 Août 1649. jpj
sjh a, il l'appelle h, & ainfi des autres, ne s'arreftant point dans la fuitte de l'opération iufqu'à ce que l'é- quation fubfifte foubz h^ ou fes degrez plus hauts par nombre pair. La difficulté eft de fçauoir par quelle ope- 5 ration on peut faire cela, lors qu'il y a plus de quatre termes incommenfurables donnez. Lors qu'il n'y en a que quatre, la chofe eft facile, pource que, faifant
\la + \Jb^sJc-\- y/5, leurs quarrez font
»o a + b--i\lab^c-\-d+i\Jcd,
où le nombre des termes incommenfurables eft di- minué. Mais, ayant
sjli + \Jb + \J^ ^ \Jd + yjl + \Jf, leurs quarrez font
«5 a + b-\-c+2\/ab+2\Jac+i\Jbc^d-[-e-\-f + 2 sJTe + 2 ^Tf + 2 s/Vf,
oîi le nombre des term.es eft augmenté. C'eft ce qui a embarafle Monfieur de Fermât, & qui embarafle en- core maintenant Monfieur de Roberual, quoy qu'il
20 diffimule. Sans cela, il ne feroit pas de difficulté d'a- cheuer l'équation, dont ie me fouuiens de vous auoir enuoyé la moitié en ma précédente, pource que c'eft chofe facile. Permettez-moy que ie l'attende encore, iufques à ia première fois que i'auray l'honneur de re-
25 ceuoir de vos lettres, afin qu'il puifle d'autant mieux eftre conuaincu.
le ne puis que ie ne vous aye de l'obligation, de ce
Correspondance. V. 3a
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