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voflre ville, par quels iuges elles ont elle faites, & fur quoy elles font fondées ; car ie n'en ay encore rien fceu que par leurs écrits, ou par les bruits qui font femez en leur faueur, fur lefquels ie ne puis m'afîurer.
5 En l'an 16^9, au mois de Mars, Monfieur iîmilius, Profeffeur en voftre Académie, & le principal ornement qu'elle ait, fit vne oraifon funèbre en l'honneur de Monfieur Renery, qui auoit aufli efté l'vn des premiers ornemens de la mefme Académie 8 . Et entre plufieurs
10 chofes qu'il dit de luy, il employa la principale partie de fon oraifon à le louer de l'amitié qu'il auoit eue auec moy, en me donnant de fi grands éloges, que i'aurois honte de les redire. le mettray feulement icy le titre & la conclufion d'vn éloge qu'il joignit à cette oraifon
i5 funèbre, lors qu'il la fit imprimer. Voicy le titre : Ad mânes defunéîi, qui cum NobiliJJimo Viro \ Renato Def- cartes, nojîri fœculi Atlante & Archimede vnico, vixit conjunclijfîmè, abdita naturce & cœli extima penetrare ab eodem edoéîus. Et en la conclufion, il parle ainfi au def- fun& :
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��Et noua quœ docuit, tibi nunc comperta patefcunt, Omniaque in liquidofunt manifejia die;
Vt mérita dubites, vtrùm magis illius arti, An nunc indigeti Jint mage clara tibi.
Ces louanges furent agréables aux plus honneft.es
25 gens de voftre ville, comme il parut de ce qu'on trouua
bon que l'Imprimeur de voftre Vniuerfité les rendift
8 Renery] Reuery (Clers.), faute. — 24 indigeti] indigetse (ibid.). a. Voir t. II, p. 528-529.
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