Théophile, « ne donnoit au public que ce qu’il avoit pillé des
particuliers, et n’écrivoit que ce qu’il avoit luErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. ». Ces maximes
sont d’ailleurs purement païennes, au bon sens du mot, et
Balzac comme catholique était sujet à caution beaucoup plus
que Descartes. Alla-t-il à Lorette, lors de son voyage en Italie
l’année 1621 ? On ne sait pas ; toujours est-il qu’en 1623, il a
parlé du pèlerinage, d’un ton singulièrement leste et sans révérence aucune[1].
Les esprits libres ne manquaient donc pas, à Paris et en
France, ou plutôt les esprits forts, les libertins, bien que le
procès de Théophile les rendît, à partir de 1625, beaucoup
plus retenusErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Le P. Mersenne, dans un passage de son
in-folio, achevé d’imprimer le 1er février 1623, évaluait leur
nombre à 50.000 dans la seule ville de Paris, passage d’ailleurs presque aussitôt supprimé, et qu’on ne retrouve que
dans de très rares exemplaires[2]. Le P. Garasse, dans sa
a. Ciié par Lachkvre, t. II, p. i83 : réponse de Théophile aux deux lettres de Balzac, ci-avant note a. Garasse, que Balzac avait aussi malmené, bien que ce fût son ancien professeur, lui répond entre autres choses : « …Ne rongez pas vos pattes comme un ours, pour produire en » iix mois une lettre de trois pages. » (Ibid., p. 199.)
b.
c. Lachèvri :, loc. cit., t. I, p. xxiv, a fait une curieuse statistique : « De » 1598 à 1625, onze recueils libres voient le jour en deux périodes : iSgS » 1607, cinq recueils ; 1614-1625, six recueils, sans compter quarante » deux réimpressions, alors (assure-t-il) que de 1626 à 1700, on ne » rencontre aucune publication nouvelle comparable en licence auxdits » recueils… » Et il pense être en droit de conclure que le but a été atteint : « Le libertinage a été étouffé en 1625, sans qu’il en ait coûté une » vie d’homme. L’atmosphère morale a été assainie. » (Page xxi.) Il va jusqu’à dire que la condamnation de Théophile, i" septembre 1625, est « une date qui marque la tin d’une période historique ». (Page 5o5.) N’exagérons rien.
d.
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- ↑ Lettre précédente du 20 sept. 1623 : « La priere meſme de la penſée, qui eſt vn ſacrifice de toutes les heures du jour qui ſe peut faire ſans bruſler d’encens ny tuer des beſtes…, m’eſt une auſſi grande corvée que ſi j’avois à faire le voyage de Mont-Ferrat ou celuy de Noſtre-Dame de Lorette. » (Œuvres de M. de Balzac, MDCLXV, t. I, p. 21.)
- ↑ Lachèvre, loc. cit., t. I, p. xxxv, note (1) : « Dans les exemplaires des Quæſtiones celeberrimæ in Geneſim, 1623, la page consacrée aux