Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, XII.djvu/146

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langues orientales, et que la religion n’embarrassait guèreErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. A Amsterdam encore, Descartes connut un mathématicien, Hortensius, ancien élève de Snellius à Leyde ; ils durent s’entretenir ensemble des lois de la réfractionErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu..

Leyde n’était pas loin avec son Université, et deux professeurs au moins devinrent presque aussitôt amis de notre philosophe : Golius, mathématicien et orientalisteErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., par qui il

a. Elichman (Jean), médecin silésien, né vers 1600, établi en Hollande, et qui mit Descartes et Plempius en relations à Amsterdam en 1630. En octobre 1634, il partit pour un voyage en Danemark ; il y était encore en février 1635, et voulait aller de là dans le Levant et jusqu’aux Indes. Saumaise, qui l’appréciait fort, songea à l’attacher à Auguste de Thou, qui devait aller en ambassade à Constantinople. Le projet n’eut pas de suite. Mais il est question d’Elichman dans plusieurs lettres de Saumaise à M. du Puy, prieur de St Sauveur, datées de Leyde, 27 nov. 1634, 16 févr., 8 et 21 avril, 1er juin 1635. (Bibl. Nat., MS. fr. 713.) On lit dans la seconde : « …Pour ce qui eſt de Monſr de Thou, ie ne croi pas qu’il puiſſe prendre en ſa compagnie perſonne duquel il puiſſe plus tirer de plaiſir & de proffit, que de cettui-ci (Elichman), meſmement pour vn tel voiage & vne telle demeure que celle de Conſtantinople. Ie ne vous dirai rien en exaggerant pour le louer, mais ſimplement ce qui en eſt, & mefme au delVous de fon mérite. Oultre fa langue maternelle & allemande, il entend, parle & efcrit fort bon François & bon Italien. 11 fçait la langue Arabique comme fa maternelle, & la Perfienne, » & n’eft pas ignorant de la Turque. Il a d’admirables fecrets en la médecine & en cette partie de la philofophie qui regarde les chofes naturelles. C’eft lui qui eft l’aucleur de ces pilules qui m’ont guairi, > defquelles il a feul le fecret. Auec tout cela, il eft d’une fort douce humeur, & n’eft aagé que de trente cinq ans. Pour fa religion, il ne » fault pas que Monf’de Thou appréhende d’en auoir du bruit ( ?) : » oultre qu’il eft fort homme de bien en fes meurs & fort pacifique, il femble que c’eft l’ordinaire de touts les médecins, de n’eftre pas fort » zélés pour aucune religion… » (Fol. 68.) Elichman était de retour à Amsterdam, fin mai i635. Il mourut en 1639. Voir notre t. I, p. 401, et t. II, p. 570 et 573.

b. HoRTENSius (Martinus), né à Delft en 16o5, professeur de mathématiques à VAthenceum Illustre d’Amsterdam, 1" mai 1634, mourut le 17 août 1639. Voir t. V, p. 6o3, au mot Hortensius.

c. GooL (Jacob), ou Golius, né à La Haye en iSgô, professeur de langues orientales à l’Université de Leyde en 1624, à la mort de son maître Erpenius ; il fit ensuite un voyage de quatre années dans le Levant (lenre du Prince d’Orange à cet effet, du 3o nov. i625) ; à son retour