Page:Descazeaux - De la fièvre.djvu/7

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

AVANT-PROPOS


Les préjugés contre la médecine s’affaiblissent de plus en plus par les progrès de la raison publique ; en effet, tout homme judicieux et éclairé sait aujourd’hui que notre science repose sur des faits, puis sur des préceptes déduits de ces faits, mais seulement à un certain degré de probabilité ; que la médecine est conjecturale comme toutes les autres connaissances humaines, à l’exception des mathématiques, science toute artificielle et fondée sur le raisonnement. Cependant il est encore des personnes qui, sans