Page:Description de Notre-Dame, cathédrale de Paris.djvu/94

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sur un diamètre d’environ quarante pieds. Des meneaux, en forme de colonnettes, y décrivent autour d’un compartiment circulaire placé au centre un double rang d’ogives trilobées, seize au premier et trente-deux vers la circonférence. Le cercle de la rose s’inscrit dans un carré, dont les angles inférieurs sont évidés en trois compartiments principaux chacun, tandis que les deux angles supérieurs ont été laissés pleins avec quelques ornements dans le champ. Aux côtés de la rose, vers le haut des contre-forts qui l’accompagnent, deux niches contiennent chacune la statue d’un ange sonnant de la trompette. Ces figures de grande proportion n’ont dû leur salut qu’à leur position élevée, qui ne permet pas de les atteindre facilement ; elles sont parfaitement conservées. Au-dessus de la rose, une corniche feuillagée ; puis, une balustrade semblable à celle qui court sur les murs de la haute nef ; enfin, un pignon décoré d’une rose de moyenne dimension, et d’autres compartiments, moitié aveugles, moitié à jour. Ce pignon avait pour amortissement une statue remplacée il y a vingt ans par des fragments de bouquets d’amortissements pris à droite et à gauche ; il est accosté de deux légers clochetons soutenus par des colonnettes dont l’ornementation a été complètement grattée dans le dernier siècle.

Porte du Cloître.

La porte du croisillon septentrional est nommée porte du Cloître, parce qu’elle ouvrait sur l’enceinte réservée aux maisons canoniales. Au trumeau se dresse une statue de la Vierge, célébre par l’expression gracieuse de la tête et par la fierté maternelle de l’attitude. Elle exaltait des deux mains son divin fils, pour le montrer à tous et pour