Page:Description de la Grèce de Pausanias, tome 5, 1821.djvu/95

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de leur pays ; ce général regarda leur expulsion comme un très grand malheur, et dit que, s'il avait été présent, les Thébains ne se seraient point portés à une entreprise pareille. leur de leur jeunesse, lorsque ce jour fatal sera arrivé, on pourra prendre Céresse, mais autrement elle est imprenable.

Ayant été de nouveau nommé Béotarque, et étant entré avec une armée de Béotiens dans le Péloponnèse, il défit dans les environs de Léchée, les Lacédémoniens réunis aux Achéens de Pellène et aux troupes que Charbrias avait amenées d'Athènes. Les Thébains étaient dans l'usage de relâcher pour de l'argent, tous les prisonniers qu'ils faisaient, à l'exception des exilés Béotiens qu'ils punissaient de mort; Épaminondas ayant pris Phubia, petite ville des Sicyoniens, où étaient la plupart de ces exilés, il les laissa tous aller moyennant une rançon, leur donnant à chacun pour patrie une autre ville que celle d'où ils étaient.

Étant arrivé à Mantinée avec son armée, il remporta encore une victoire ; mais il fut tué par un Athénien, et d'après le tableau qu'on voit à Athènes où l'on a représenté le combat de la cavalerie, il fut tué par Gryllus, fils de Xénophon, qui suivit Cyrus dans son expédition contre Artaxerxés, et qui ramena les Grecs jusqu'à la mer.

On voit sur la statue d'Épaminondas une inscription en vers élégiaques, qui dit entre autres choses, qu'il