Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/266

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signes de ces idées, savoir la construction, les déclinaisons, et l’usage de certains signes ou notes uniquement destinées à marquer le rapport des autres signes. Nous avons suffisamment expliqué les deux premiers, il nous reste à dire un mot du troisième.

Ces signes ou notes, qui n’ont absolument aucune utilité que comme moyens de syntaxe, sont les prépositions, les conjonctions, et les repos que dans tout discours nous observons à la fin de chaque phrase partielle ou complète, et qui, en la séparant de ce qui précède et de ce qui suit, unissent plus intimement entr’eux, tous les signes qui la composent.

Nous avons déjà parlé longuement des prépositions, dans le chapitre des élémens de la proposition. Nous avons vu leur origine, leurs propriétés, et leurs usages. Nous avons reconnu que tant qu’elles demeurent inséparables des mots qu’elles modifient, ce sont elles qui constituent leurs déclinaisons, et que, quand elles en deviennent séparables et forment un élément du discours, elles remplacent ces déclinaisons au moins en ce qui regarde les cas, et produisent le même