Page:Deubel - Poésies, 1906.djvu/28

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Et lorsqu’au doux sommeil par le soir invitée,
À longs traits tu boiras les rêves enchantés,
Prête au premier mensonge et aux derniers aveux,

Tout entier répandu sur ma large poitrine,
Ton corps s’épanchera, roulé dans tes cheveux,
Comme une source claire au flanc d’une colline.