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Page:Deville - Arnoldiana.djvu/109

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ARNOLDIANA.




Sophie Arnould avait dix-huit ans moins deux mois lorsqu’elle parut pour la première fois à l’Académie royale de Musique ; elle débuta dans le divertissement du ballet des Amours des Dieux, par un air détaché qui commence ainsi : Charmant Amour[1]. On lui a souvent entendu dire que cette invocation lui avait porté bonheur.

  1. Un amateur, ravi de ses accens mélodieux, lui adressa cet impromptu :

    Que ta voix divine me touche !
    Et que je serais fortuné
    Si je pouvais rendre à ta bouche
    Le plaisir qu’elle m’a donné !