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Page:Deville - Arnoldiana.djvu/14

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les petites pièces légères dont le mérite consiste surtout dans l’association des termes ou dans la tournure des phrases : de là cette foule de jeux de mots qui bien souvent donnent de l’esprit à ceux qui n’en ont pas.

L’Arnoldiana ne semblera peut-être qu’une facétie aux gens frivoles qui ne s’attachent qu’aux mots ; mais pour le philosophe qui observe les choses cet opuscule doit être un appendice au tableau des mœurs du 18e siècle. Le rôle brillant qu’ont joué dans les beaux jours du règne de Louis XV les