ptur l’éducatif Chroft. dts enfans»
79 ~ .
un corpslans ame, & un Jepu ehre beau & pure
- dehors 9 Ç lorquc fon extérieur cil regléj &
plt.n de corruption & a ordure 4M dedant, LX IL
Ces fi* moyens font incomparables. C’efl là tome la dévotion des Parens.
f
Oi à de quelle manière une Mcre de famille f fc il tauc dire la même chofe d’un Pere ) peut ie fauve*, comme nous l’avons vu au com mencement de ce drfcouis vans le paliage de S. Paul j par les enfans quelle mettra ju monde 3 en procurant qu’sis demeurent dans l* fof , 44WJ /4 çbarilé * dans la fausseté 9 dans h ne vie bien re^lee» Tout «ocre porte pour entrer dans le 3e Ciel leur cft fermée , il n’y a point pour eux d’autres voyes d’aller à Dieu. Les (îx moyenf generaux que nous avons découverts dans toute la fuite de ce dilconrs , eftant mis en fe ni b le, peuvent fuffire pour cela. Chacun fepaie des autres feroit de fort peu d’afage ; fc un feul venant à manquer , ruineroit tout fc fruit des autres. Les Parens doivent former toute leur pieté lideflus,ncfe figurer d’autre dévotion pour eux que celle là ; puifque toute dévotion qui ne coQCoorroit pas à ce dcfTcin, feroit pour le moins fort Jufpeâc. D’aflïftçr, par exemple, tous les jours avec prêté à la Sainte Mcfle. d’eftre long-tems devant le Saint Sacrement, û dans la prière, ce (ont des aâions par ellesmêmes tres-faiates : mais ce feroient des dévo rions iodikrettes & mal réglées pour un Pcre^, ou une Mere, qui doivent travailler aux affaires dumefiiques, veiller fur leur famille , ) mettre bon ordre , retenir leurs enfans , & ks ioftruire : parce que c’eft là leur obligation la plus impor* îanre , & far laquelle il fera décide de leur crerpilé. Il faut rationner de même de tous lesaucrej
V
