Page:Dick - L'enfant mystérieux, Tome I, 1890.djvu/49

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et voulut moucher la chandelle pour mieux voir.

La chandelle s’éteignit sous ses doigts.

Jean chercha vite un paquet d’allumettes, qui devait se trouver sur la table.

Le paquet d’allumettes n’y était plus.

Alors il eut véritablement peur et se mit à reculer dans la direction de son lit, observant toujours l’animal immobile.

Celui-ci se leva lentement et commença à se promener de long en large dans la chambre, se rapprochant peu à peu du lit.

Ses yeux étaient devenus brillants comme des tisons, et il les tenait toujours fixés sur le meunier.

Quand il ne fut plus qu’à trois pas de Jean Plante, le pauvre homme perdit la tête et sauta sur sa faux.

« — C’est un loup-garou ! » cria-t-il d’une voix étranglée.

Et, ramenant avec force son arme, il en frappa furieusement l’animal.

Aussitôt, il arriva une chose bien surprenante. Le moulin se prit à marcher comme un tonnerre, pendant qu’une lueur soudaine envahissait la chambre.

Thomas Plante venait de surgir, tenant