Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/7

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nous arriverons en deux temps au résultat désiré.

Attention !

Étant donné : un thème latin de la longueur d’une page de nos livres ordinaires ; une version grecque, consistant en une demi-page d’un auteur quelconque ; puis, pour couronner l’œuvre une simplification iroquoise philosophico-humanitaire, sur ce sujet tant controversé chez les philosophes iroquois anciens et modernes : « Le pétun facilite-t-il ou entrave-t-il la digestion du guerrier ? — étant donné ces trois tâches à parachever dans la période de soixante-douze heures du concours actif de quelle faculté de l’âme ces trois opérations sont-elles nécessiteuses ?

Voilà une question qui mérite une réponse, et elle ne se fera pas attendre, car il nous semble, lecteurs, vous entendre souffler à l’oreille à l’envi les uns des autres : le génie ! le génie !

Oui, le génie seul peut mener à bonne fin de semblables entreprises ; le génie qui fait les grands hommes, partant les grandes choses ; le génie qui ouvre à ses favoris des horizons nouveaux, profonds, pleins de verve ou l’œil d’un mortel ordinaire ne pourrait plonger, éperdu qu’il serait de terreur superstitieuse ; le génie qui fait envisager sans frayeur les secrets de Dieu ; le génie, qui a fait Pascal, Newton, Racine, Shakespeare, Napoléon, Châteaubriand ; le gé-