Page:Dick - Une horrible aventure, 1875.djvu/77

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bonne petite vengeance.

— Et tu es en bonne voie ?

— Bien plus, j’ai trouvé : Eureka !

— Voyons, conte-nous cela firent les jeunes gens, en rapprochant leurs sièges de celui de Verlac.

— Procédons par ordre, messieurs, fit remarquer un étudiant. Que Verlac nous dise d’abord comment il a découvert le pot-aux-roses, c’est-à-dire que le cousin d’Amérique s’amuse à nos dépens.

— Oui, oui ; tu as la parole, Verlac.

— Voici, messieurs.

Depuis longtemps déjà, j’entretenais des doutes relativement à la véracité du citoyen Labrosse. Les histoires de Sauvages me semblaient un peu trop alambiquées et infiniment trop épouvantables, pour n’être pas au moins, exagérées. En outre, notre aimable cousin me paraissait un peu bien pacifique, pour avoir comme il l’affirmait, passé sa jeunesse à chasser le Peau-Rouge.

— Je voulus en avoir le cœur net.

Mais où puiser mes renseignements ? comment contrôler les racontars de notre estimable parent d’outre-mer ?

Pendant toute une semaine, mes démarches et investigations furent infructueuses, lorsqu’hier une idée lumineuse me traversa