Page:Dickens - David Copperfield, traduction Pichot, 1851, tome 2.djvu/411

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Quand, sous l’aile de la nuit, je volai chez Miss Julia Mills, que je trouvai dans une arrière-cuisine, au milieu d’une lessive, et la priai d’intervenir pour m’arracher à un trépas inévitable ;

Quand Miss Julia entreprit la réconciliation et revint avec Dora, nous exhortant, du haut de la chaire de sa précoce sagesse, à nous faire de mutuelles concessions et à éviter le désert de Sahara !

Quand nous pleurâmes et redevînmes si heureux, que l’arrière-cuisine avec la lessive se changea en temple de l’Amour, où nous arrangeâmes un plan de correspondance par l’intermédiaire de Miss Julia, de manière à recevoir chacun au moins une lettre par jour !

Quel temps d’adorables loisirs, de riens charmants, qui comprend les plus souriants de mes souvenirs !

Séparateur


CHAPITRE XX.

Ma tante m’étonne.


J’écrivis à Agnès aussitôt que Dora et moi nous fûmes engagés l’un à l’autre. Je lui écri-