Page:Dickens - L'embranchement de Mugby, 1879.djvu/70

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


Après un assez long intervalle, le beau temps revint enfin, clair et salubre comme un beau jour d’automne. C’était un samedi, la fenêtre était ouverte, et les enfants avaient pris leur volée, ce qui n’avait rien d’étonnant, car maître Barbox, toujours caché à l’angle de la maisonnette, avait exercé sa surveillance aux alentours et patiemment attendu leur départ.

« Bonjour, dit-il à la figure qui l’intéressait si fort, en ôtant tout à fait son chapeau cette fois.

— Je vous souhaite une bonne journée, monsieur.

— Je suis bien aise que vous ayez de nouveau un beau ciel à regarder.

— Je vous remercie, monsieur, c’est bien bon à vous.

— Vous êtes malade, je le crains ?

— Oh ! non, monsieur, j’ai au contraire une très-bonne santé.

— Mais pourtant, n’êtes-vous pas toujours couchée ?