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GRILLON DU FOYER.

usages de la vie, et c’était une étrange pièce. Il y avait là des maisons à divers degrés de construction pour des poupées, de toutes les conditions ; des maisons modestes pour les poupées de fortune médiocre, des maisons avec une chambre et une cuisine seulement pour les poupées de basse classe, des maisons somptueuses pour les poupées du grand monde. Plusieurs de ces maisons étaient meublées d’une manière analogue à leur destination ; d’autres pouvaient l’être sur un simple avis et il ne fallait pas aller loin pour trouver des meubles. Les personnages de tout rang à qui ces maisons étaient destinées étaient là couchés dans des corbeilles, les yeux fixés au plafond, ils n’y étaient pas pêle-mêle, mais réunis d’après leur rang, et les distinctions sociales y étaient encore plus marquées que dans le monde réel, où elles se trouvent beaucoup plus dans le vêtement que dans le corps, et souvent un corps qui serait fait pour une classe élevée n’est couvert que d’un vêtement appartenant à la classe la plus humble. Ici la noblesse avait des bras et des jambes de cire, la bourgeoisie n’avait les membres qu’en peau, et le peuple qu’en bois.

Outre les poupées, il y avait bien d’autres échantillons du talent de Caleb Plummer ; dans sa chambre, il y avait des arches de Noé, où les animaux étaient entassés de manière à tenir le moins de place possible, et à supporter des secousses sans se casser. La plupart de ses arches de Noé avaient un marteau sur la porte, appendice peu naturel, mais qui ajoutait un