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BETHPHAGÉ — BETHPHOGOR

4710’<ju’ii en est autrement du second. On ne peut guère contester que le lieu mis en honneur par les croisés, nommé Bethphagé, ne soit le même que désigne sainte Silvie, Peregrinatio, édit. Gamurrini, p. 89, au ive siècle, entre Jérusalem et Béthanie, comme le lieu où Marthe alla à la rencontre du Seigneur. Daniel l’higoumène est le dernier écho de la tradition grecque qui en avait conservé le souvenir jusqu’aux croisades ; mais, si ce lieu était en même temps Bethphagé, il serait bien étrange que la pèlerine, qui y indique une station dont elle rappelle scrupuleusement les souvenirs qui s’y rattachent, ne signalât pas celui

pèlét, « maison de la fuite ; » Septante : BaiçaXaS ; Codex Alexandrinus : Ba16ça)i(f, Jos., xv, 27 ; Br)6ça), âT, Il Esdr., xi, 26 ; Vulgate : Bethphelet, Jos., xv, 27 ; Bethphaleth, II Esdr., xl, 26), ville appartenant au sud de la tribu de Juda, Jos., xv, 27, réhabitée, après la captivité, par les enfants de la même tribu. II Esdr., xi, 26. Datas les plus anciennes éditions de la Vulgate, son nom, Jos : , xv, 27, est écrit avec h final, Bethpheleth. Cf. C.. Vercellone, Variée lectiones Vulgatx latinse, Rome, 1864, t. ii, p. 41. Elle fait partie d’un groupe dont la plupart des villes sont inconnues. Deux seulement parmi celles qui la précèdent

Xli — I. In

Hlf I lllLl u ri l i II, i

n ii lu-ju’à nos Jours. Vue prise du sud-est, du chemin du mont des Oliviers, u LgvIluuIv. îsatue » uuc pùuiugiaifuie ue m. aj. mnueu — L’édifice à toit angulaire est la chapelle qui renferme la pierre carréeavec les peintures des fig. 513 et 514. La maison a terrasse plate située à côté est celle du gardien du monument. À l’extrémité, à gauche, est le couvent des Carmélites. Au haut, sur le mont des Oliviers, la tour des Eusses.

de Bethphagé. Si elle ne le fait pas, c’est que le clergé de Jérusalem n’en faisait pas mention ; s’il n’en faisait pas mention, c’est que Bethphagé était autre part. On comprend d’ailleurs que les croisés, qui ne connaissaient plus d’autre route de Jérusalem à Jéricho que la route actuelle, aient voulu voir à l’est de Béthanie le lieu de la rencontre, et, devant assigner cependant un souvenir au lieu et au monument vénéré entre Béthanie et le mont des Oliviers, n’aient pu y voir que Bethphagé, disparue « ans doute d’ailleurs. — Voir G. Gatt, Bemerkungen ûber die Ortslage von Bethphagé, dans Das heilige Land, Cologne, 1873, t. xvi], p. 65-73 ; Clermont-Ganneau, The Stone of Bethphagé, dans The Palestine Exploration Fund, Quarterly Statement, 1878, p. 51-60 ; Id., La pierre de Bethphagé, dans la Revue archéologique, t. xxxrv (décembre 1877), p. 366-388. L. Heidet.

    1. BETHPHALETH##

BETHPHALETH, BETHPHELET (hébreu : Bê(

ou la suivent presque immédiatement pourraient servir. de point de repère : Molada ( Tell et Milh) et Bersabée (Bir es-Séba’) ; mais elle n’a pu être retrouvée jusqu’ici.

A. Legendre.
    1. BETHPHESES##

BETHPHESES (hébreu : Bêt passés, « maison de la dispersion ; » Septante : Bripo-ay^ç ; Codex Alexandrinus : Baidçairnç), ville de la tribu d’Issachar. Jos., xix, 21. Une seule localité, Enhadda, la sépare, dans l’énumération, d’Engannim (aujourd’hui Djénîn), au sud de la

plaine d’Esdrelon. Elle est inconnue.

A. Legendre.
    1. BETHPHOGOR##

BETHPHOGOR (hébreu : Bêt Pe’ôr, Deut., iii, 29 ; iv, 46 ; xxxiv, 6 ; Jos., un, 20 ; Septante : oi’xoç <J>oywp, Deut., iii, 29 ; iv, 46 ; xxxiv, 6 ; Ba16 ?oywp, Jos., xiii, 20 ; Vulgate : Fanum Phogor, Deut., iii, 29 ; iv, 46 ; Phogor, Deut., xxxiv, 6 ; Bethphogor, Jos., xiii, 20), ville de la tribu de Ruben. Jos., xiii, 20. Ce nom, qui n’est cité qu’une fois dans la Vulgate et les Septante, se trouve en