Page:Dictionnaire de la Bible - F. Vigouroux - Tome I.djvu/993

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
4845
1846
BONAVENTURE (SAINT) — BONNI


13° Tractatus in psalmum xlv, de studio divinarum litterarum, seu de contemplatione et scientia Dei ; 14° Expositio in Cantica canticorum ; 15° Tractatus in caput x Ezechielis, de Sacras Scripturæ mysterio ; 16° Tractatus in caput x Ezechielis de Sacræ Scripturæ materia ; 17° Sermo de Seminante, seu Expositio parabolarum evangelicarum de regno cœlorum ; 18° Commentaria in Evangelium sancti Joannis ; 19° Commentantaria in Apocalypsim ; 20° Commentariolum in vers. 8 cap. iv Apocalypsis, de doctrina evangelica ; 21° Commentaria in vers, 1 cap. v Apocalypsis, de Scripturarum Sanctarum dignitate et excellentia.

Le collège des savants franciscains qui est réuni à Quaracchi, près Florence, a commencé depuis 1883 la publication d’une nouvelle édition des œuvres du séraphique docteur. Dans les cinq volumes in-folio déjà parus, il n’y a pas d’autre ouvrage exégétique que les Conférences sur l'Hexaméron.

P. Apollinaire.

En cours

BONDIL Louis Jérôme, né à Riez, en Provence, en -1790, mort chanoine théologal de la cathédrale de Digne, le Il novembre 1870. Professeur d’Écriture Sainte au séminaire de Digne, il publia : Le livre des Psaumes traduit sur l’hébreu et les anciennes versions, avec des arguments, des observations critiques sur les différences de l’hébreu et de la Vulgate, et des notes explicatives, philologiques, littéraires, 2 in-8°, Paris et Lyon, 1840.

0. Rey.


BONFRÈRE Jacques, né à Dinant le 12 avril 1573, mort à Tournai le 9 mai 1642. Il entra dans la Compagnie de Jésus le 14 décembre 1592. Il enseigna la rhétorique, la philosophie et la théologie, l’Écriture Sainte et l’hébreu à Douai ; il y fut supérieur du séminaire des Écossais. Ses ouvrages sur l’Ecriture Sainte sont justement estimés. « De tous les commentateurs jésuites de l’Écriture Sainte, dit du Pin, il n’y en a pas à mon avis qui ait suivi une meilleure méthode et qui ait plus de science €t de justesse dans ses explications que J. Bonfrerius. Ses prolégomènes sur l’Écriture sont d’une utilité et d’une netteté merveilleuses… Ses commentaires sur le Pentateuque, sur Josué, etc., sont excellents. Il y explique les termes et le sens de son texte avec une étendue raisonnable, et, évitant la trop grande brièveté de quelques-uns et la longueur démesurée des autres, ne fait aucune digression qui ne vienne à son sujet, et évite de traiter les questions en scolastique et en cbntroversiste. » — 1° Pentateuchus Moysis commentario illustratus, prsemissis Prseloquiis perutilibus, in - f°, Anvers, 1625. Les Prseloquia ont été insérés par le P. de Tournemine dans son édition des Commentarii du P. Menochius, et par l’abbé Migne dans son Scripturse Sacrse Cursus, t. i, col. 5-242. — 2° Josue, Judices et Ruth commentario illustrati. Accessit Ononiasticon, in-f°, Paris, 1631 ; la seconde partie est intitulée : Onomasticum urbium et locorum Sacrse Scripturse, seu Liber de locis hebraicis ab Eusebio greece primum, deinde ab Hieronymo latine scriptus. Jean le Clerc a donné, en 1707, à Amsterdam, une nouvelle édition de YOnomasticon, avec ses notes ; le P. de Tournemine l’a inséré dans son édition de Menochius. C’est tin traité de géographie sacrée. — 3° Libri Beg’um et Paralipomenon commentariis illustrati, in-f°, Tournai, 1643. L’imprimerie de Quinque, à Tournai, fut, dit-on, réduite en cendres au moment où cet ouvrage se composait ; il n’en existerait aucun exemplaire. Le manuscrit aurait lui-même péri, puisque les bibliographes n’en citent nulle part l’existence. — Le P. Bonfrère laissa encore, en mourant, des Commentaires sur presque tous les autres livres de l’Ancien et du Nouveau Testament.

C. SOMMERVOGEL.

BONHEUR. Pour le bonheur temporel, considéré comme sanction de la loi mosaïque, voir Loi mosaïque. Pour le bonheur éternel, d’après l’Ancien et le Nouveau Testament, voir Vie future.

BONI. Hébreu : Bâni, « édifié, » c’est-à-dire « établi ». Nom, dans le texte original, de plusieurs Israélites, dont cinq sont appelés dans la Vulgate Boni, deux Boni, deux Bônni et un Benni. Voir ces mots.

1. BONI (Septante : Bocvî), lévite de la branche de Mérari, ancêtre d’Éthan, le contemporain de David. Il était fils de Somer et père d’Amasaï. I Par., vi, 46 (hébreu, 31).

2. BONI (Codex Alexandrinus : Bovvôc), ancêtre de Séméia, lévite qui fut compté parmi les premiers habitants de Jérusalem. II Esdr., xi, 15. C’est peut-être le même que le précédent. Voir Boni 1.

BONIFACEouBONIFAZIUS DE SAINTWUNI-BALD. Voir Schnappinger Boniface.

1. BONNET. Voir Coiffure.

2. BONNET Nicolas, frère mineur, que Jean de Saint-Antoine dit né à Messine, et que Sbaraglia soutient être né à Tours, en France ; acquit une si haute réputation de science et de zèle apostolique, que Benoit XII, en l’an 1338, l’envoya porter la foi en Tartarie, avec quelques compagnons. Il en revint en 1342, et fut promu à l’évêché de Malte. Il mourut en 1360, laissant, entre autres ouvrages : Postilla super Genesim, qui, au dire du P. Lelong (n° 750), fut imprimé à Venise en 1505.

P. Apollinaire.

3. BONNET Simon, religieux bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, né au Puy-en-Velay en 1652, mort le Il février 1705. Il avait fait profession au monastère de Notre-Dame-de-Lire, en Normandie, le Il mai 1671. : Il enseigna la théologie et la philosophie à Fécamp et à Jumièges, et fut successivement prieur de Josaphat, près de Chartres, puis de Saint -Germer de Flaix. Ce fut dans ce monastère qu’il entreprit, sous le titre de Biblia maxirna Patrutn, un commentaire sur tous les livres de la Bible, à l’aide de textes tirés des Pères de l’Église. Pour vaquer plus librement à ce travail, il se démit, en 1702, de toute supériorité, et se retira à Saint -Ouen de Rouen. Son ardeur pour l’étude lui occasionna une attaque d’apoplexie, dont il mourut à l’âge de cinquante-trois ans. Il laissait un amas prodigieux de notes, qui furent remises à ses collègues Etienne Hideux et Jean du Bos, chargés de continuer ce travail, qui est resté manuscrit et inachevé.

— Voir Dom Tassin, Histoire littéraire de la congrégation de Saint-Maur (1770), p. 191 ; Dom François, Bibliothèque générale des écrivains de l’ordre de Saint-Benoit

(1777), t. i, p. 134.

B. Heurtebize.

BONNI. Nom, dans la Vulgate, de trois Israélites, appelés dans le texte hébreu Bâni et Bunni.

1. BONNI (hébreu : Bâni, « édifié, » c’est-à-dire « établi » ; Septante : vl<Sç), un des vaillants guerriers de l’armée de David, de la tribu de Gad. II Reg., xxiii, 36.

2. BONNI (hébreu : Bâni ; Septante : BowQ, père d’Omraï, descendant de Phares de la tribu de Juda. I Par., ix, 4. Le ketib porte îd’23 en un seul mot, comme si l’on devait lire Binyâmin ; mais il faut séparer les deux dernières lettres, qui forment la préposition min, « de, » Bâni min benê Férés, <t Bani des fils de Phares, » comme porte le qeri.

3. BONNI (hébreu : Bunni, même signification qæBânî, « édifié, t> dans le sens d’  « établi » ; Septante : o iol), un des lévites qui firent au nom du peuple, II Esdr., ix, 4, la magnifique prière où l’on rappelle les bienfaits de Dieu et l’ingratitude d’Israël. II Esdr., IX, 5-38. II fut l’un des signataires de l’alliance théocratique. II Esdr., x, 15.