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GOMER — GOMME, GOMME ADRAGANTE

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Plusieurs pensent que Corner désigne les habitants de la Cappadoce, appelés par les Arméniens Garnir. Leur opinion est fondée en ce sens que le peuple de Gomer, ou au moins une de ses branches, habitait la Cappadoce du temps du prophète Ezéchiel, xxxviii, 6, mais les anciens Gimmirai avaient d’abord habite au nord du Pont-Euxin (la mer Noire actuelle), dans la péninsule de la Chersonèse taurique, comme nous l’apprennent les plus anciens témoignages. Strabon, VII, iv, 3, 5, édit. Didot, p. 257, etc. Voir Knobel, Vôlkertafel, p. 24. Homère,

(fig. 55), mais ils furent finalement expulsés par Alyatte, à l’exception d’un petit nombre qui s’établit à Sinope et à Antandros, et ils disparurent alors de l’histoire. Le nom des Cimmériens survit encore aujourd’hui dans celui de Grimée. — Sur les anciennes identifications géographiques, voir Bochart, Phaleg, iii, 8, 3e édit.*. Liège, 1692, t. i, p. 171 ; A. Knobel, Lie Vôlkertafel der Genesis, in-8°, Giessen, 1853, p. 23-32.

2. GOMER (hébreu : Gômcr ; Septante : r<5(iep), fille

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Cj. — Bataille des Cimmériens accompagnés de leurs chiens contre les Grecs. Sarcophage clazoménien. D’après les Monuments Pio’, t. iv, pl.v.

Odyss., XI, "13-19, parle des Cimmériens qui vivent dans les Tégions boréales, plongés dans l’obscurité sans que le soleil les éclaire de ses rayons. Ct. Eschyle, Prom. vinct., 729. Les vieux noms géographiques de Bosphore Cimmérien, d’isthme Cimmérien, de mont Cimmérien, etc., attestent leur séjour sur les bords de la mer Noire. — Les écrivains grecs postérieurs à Homère, en particulier Hérodote, IV, 12, 45, 100, nous ont conservé le souvenir de l’invasion des Cimmériens en Asie Mineure, au VIIe siècle avant notre ère, lorsqu’ils lurent obligés de fuir devant les Scythes. Ils se battirent pendant, plus d’un demi-siècle contre les rois de Lydie

de Debélaïm, et femme d’Osée. Osée, i, 3. Elle est appelée « prostituée », ꝟ. 2, et le prophète reçoit l’ordre de la prendre pour épouse afin de symboliser la prostitution spirituelle d’Israël par l’idolâtrie. Elle donna à Osée deux fils et une fille qui reçurent les noms symboliques de Jezrahel, ꝟ. 3-4, de Lô’'Amrni (Non-populvs-mëus), 1. 10, et de Lô’Ruhdmdh (Absquemisericordia), ?, 6. Sur la nature de ce mariage, voir Osée.

    1. GOMME##

GOMME, GOMME ADRAGANTE. Voir Astragale, t. i, col. 1188-1191.