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GRAND-PRÊTRE — GRAVURE
Sous Hérode 
60 bis. Joseph, fils d’Ellem (?) 
Ant. jud., XVII, vi, 44 (un jour).
Sous Hérode 
61. Joasar, fils de Boéthos 
Ant. jud., XVII, vi, 4.
4
Sous Archélaüs 
62. Éléazar, fils de Boéthos 
Ant. jud., XVII, xiii, 1.
4

[Tableau à insérer]

63.. Jésus, flls de Séé… Ant. jud., XVII, xiii, 1.

2 « p. J.-C

63 bis.. Joasar (de nouveau).. Ant. jud., XVIII, 1, 1

4

64. Anne ou Hanan, fils de Seth. Ant.jud., XVIII, ii, 2.

6

Sous Valérius Gratus.

65. Ismaël, fils de Phabi… Ant. jud., XVffl, ii, 2.

66. Éléazar, fils de Hanan… Ant. jud., XVIII, ii, 2.

15 16

67. Simon, flls de Kamith… Ant. jud., XVDI, ii, 2.

17

Sous Vitellius. ….

gendre de Hanan.

Ant. jud., XVIII, ii, 2.

69. Jonathan, fils de Hanan..

Ant. jud., XVm, iv, 3.

18 36

Sous Agrippa I"…

70. Théophile, fils de Hanan… Ant. jud., XIX, vi, 2.

fils de Boéthos. Ant. jud., XIX, vi, 2.

37 41

— ….

72. Mathias, fils de Hanan… Ant. jud., XIX, vi, 4.

42

Sous Hérode deChalcis.

73. Élionaios, fils de Kanthéras.

Ant. jud., XIX, viii, 1.

74. Joseph, fils de Kami…

Ant. jud., XX, I, 3.

43 44

— ….

75. Ananias, flls de Nébédée. Ant. jud, , XX, v, 2.

47

….

75 bis. Jonathan (de nouveau). Ant. jud., XX, viii, 5.

52

Sous Agrippa II…

76..Ismaël, fils de Phabi… Ant. jud., XX, viii, 8.

59

—. ….

77. Joseph Kabi, fils de Simon. Ant. jud., XX, viii, 11.

61

— ….

78..Ananios, fils de Hanan.. Ant. jud., XX, ix, 1.

62

— ….

79..Jésus, fils de Damnée… Ant. jud., XX, IX, 4.

62

— ….

80. Jésus, fils de Gamaliel…

Ant. jud., XX, ix, 4.

81. Mathias, flls de Théophile..

Ant. jud., , XX, tx, 7.

63 65

Tendant la guerre…

82. Phannias, fils de Samuel.. Bell, jud., IV, iii, 8.

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Josèphe ne compte que cinquante-deux grands-prêtres durant l’existence du second temple. Nous retrouvons exactement ce nombre en n’attribuant qu’un seul pontificat à Hyrcan II, Ananel et Joasar, qui sont rentrés dans leurs fonctions après un intervalle relativement court.

Les grands-prêtres Anne et Caïphe sont mentionnés dans l’Évangile. Ananias fit comparaître saint Paul devant lui. Act., xxiii, 2-5. Ananias, fils de Hanan, fit lapider saint Jacques le Mineur. Josèphe, Ant. jud., XX, ix, 1. Jonathan, fils de Hanan, apparaît de nouveau comme pontife après Ananias, fils de Nébédée. [Peut-être rentra-t-il en charge quand Ananias fut envoyé à Rome par le légat de Syrie, Quadratus. Josèphe, Ant.jud., XX, vi, 2. Déjà une fois, il avait été question de rendre le pontificat à ce Jonathan. Josèphe, Ant. jud., XIX, vi, 4. En racontant la nomination par Agrippa II d’Ismaël, fils de Phabi. Josèphe, Ant. jud., XX, viii, 8, contre son habitude, ne dit pas à qui ce pontife succéda. Le dernier pontife, Phannias, fut le triste couronnement de la série. « On fit venir une tribu de race pontificale, celle des Éniachim, pour choisir un pontife. Le sort tomba sur un homme bien propre à faire ressortir la malice des électeurs. Ce fut un nommé Phannias, fils de Samuel, du bourg d’Aphtha, non seulement indigne du pontificat, mais trop rustique pour comprendre seulement ce que c’était. On le tira malgré lui de sa campagne et on lui imposa son personnage, comme on fait au théâtre ; on lui mit les vêtements sacrés et on lui apprit ce qu’il avait à faire selon les circonstances. Une pareille infamie ne fut pour eux qu’un jeu et une plaisanterie, s Josèphe, Bell, jud., IV, iii, 8. — Voir J. Buxtorf, De pontificibus magnis Hebrseorum, Bâle, 1685 ; Reland, Antiquitates sacrx, Utrecht, 1741, p. 72-87 ; E. Schûrer, Geschichte des jûdischen Volke$, t. i, 2e édit., p. 65, 139, 179-294 ; t. iii, 1898, p. 214-224.

H. Lesêtre.

GRANELLI Jean, jésuite italien, né à Gènes le 15 avril 1703, mort à Modène le 3 mars 1770. Entré au noviciat le 17 octobre 1717, il professa les belles-lettres à l’Université de Pàdoue et prêcha avec succès. Il fut membre de l’académie des Arcades et recteur du collège de Modène. Lezioni morali, historiche, critiche, cronologiche (sulla Storia santa dell’Antico Testamento), 16 in-4°, Modène, 1768-1773 ; 34 in-8°, 1832. Les PP. Bettinelli, Pellegrini, Rossi et Barotti terminèrent l’ouvrage après la mort de Granelli. C. Sommervogel.

GRAPILLAGE, action de recueillir ce qui reste de raisins dans une vigne après la vendange, et aussi ce qui reste d’olives et d’autres fruits à l’arbre après la récolte. Le Lévitique, xix, 10, appelle pérét les grappes ou grains qui tombent à terre au moment de la vendange. C’est du reste l’interprétation de la Mischna et du Talmud de Jérusalem. TV. Pea, 3. M. Schwab, Le Talmud de Jérusalem traduit, t. ii, in-8°, Paris, 1878, p. 94. Les grappes qui restent attachées au cep après la vendange se nomment’olêlôf, Jer., xlix, 19, il en est de même des olives qui sont oubliées sur l’arbre au temps de la récolte. Le traité péa du Talmud s’occupe minutieusement des conditions qui constituent légitimement les’ôlêlôf et des cas où le grapillage est permis. Le Talmud de Jérusalem, t. ii, p. 84, 94-95, 103. Il commente d’ailleurs la loi, Lev., xix, 10 ; Deut., xxiv, 21, qui permettait le grapillage comme le glanage au pauvre et à l’étratager, à la veuve et à l’orphelin. — Diverses comparaisons sont tirées de là dans le livre des Juges et dans les prophètes. Lorsque Gédéon défit les Madianites, les Éphraïmites, qui ne se trouvèrent là que pour poursuivre les fuyards, exprimèrent leur mécontentement de n’avoir pas été~ prévenus avant le combat. Pour les calmer, le fils d’Abiézer leur répondit : Le grapillage d’Éphraïm ne vaut-il pas mieux que la vendange d’Abiézer ? Jud., viii, 1, 2. — Dans l’annonce de la ruine d’Israël, Isaïe, xvii, 6, compare le petit nombre qui sera épargné aux’ôlêlôf, aux grappes de raisin laissées par les vendangeurs, et aux deux ou trois olives restées à l’extrémité d’une branche ou aux quatre ou cinq oubliées au sommet de l’arbre Quand Dieu châtiera l’Idumée, dit Jérémie, xlix, 9, il détruira tout, il ne fera pas comme les vendangeurs qui malgré leur vigilance oublient toujours quelques grappes sur les ceps. — La même menace est faite à l’Idumée par Abdias, i, 5.

E. Levesque.

GRAS. Voir Graisse, col. 292.

GRAVEUR. Voir Gravure.

GRAVURE (Septante : γλύμμα, γλυφή, ἐκτύπωμα ; Vulgate : cælatura), art de faire des dessins en creux dans le métal ou la pierre dure. L’hébreu n’a pas de substantif pour rendre cette idée. Mais il appelle le graveur hârâs, « celui qui creuse, » cælator, gemmarius,