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PAUL (SAINT) — PAULUS


Bibliographie. — Vies de saint Paul. Chez les anciens : S. Jean Chrysostome, Homilise in laudem S. PauK vu, t. l, col. 473-513 ; S. Jérôme, De vins illustribus, 5, t. xxiii, col. 615. — Chez les modernes : *Paley, Horx paulinæ, 1790 ; *Hemsen, Der Apostel Paulus, 1830 ;

  • Schrader, Der Apost. Paulus, 1832 ; * Baur, Paulus der

Apost. J.-C, 1845 ; * Neander, Geschichte der Pflanzung und Leitung der christ. Kirche durch die Apostel, 1847 ; ’Hausrath, Ver Apost. Paulus, 1862 ; *Krenkel, Der Apost. der Heiden, 1869 ; *£. Renan, Les Apôtres, 1866 ; Saint Paul, 1869 ; ’Conybeare et Howson, The Life and Epistles of St. Paul, dernière édition, 1901 ;

  • Th. Lewin, Life of St. Paul, 2 in-8°, Londres, 1851 ;

"Farrar, The Life and Work of St. Paul, 1879 ; Aug.

  • Sabatier, L’A pâtre Paul, 1870, 1881 ; * 0. Pfléiderer, Der

Paulinismus, 1873, 1887 ; Weizsâcker, Das apostolische Zeitalter, 1886 ; *de Pressensé, Siècle apostolique, 1888 ;

  • Godet, Introd. du N. T., 1893 ; *W. M. Ramsay, St.

Paul the travellerand the roman citizen, 1895 ; Fouard, Saint Paul, ses missions, 1892 ; Mo’Le Camus, L’œuvre des Apôtres, t. i-iii, 1905 ; Clemen, Paulus, sein Leben und Wirken, 1904.

2° Travaux connexes : Outre les nombreuses introductions du N. T., les commentaires des Épîtres de saint Paul, les articles de dictionnaires et encyclopédies bibliques, consulter G. Lyttelton, Conversion and Apostleship of St. Paul, 1747 ; * Jam. Smith, The Voyage and Shipwreck of St Paul, 1848 ; P. Seebôck, S. Paulus der Heiden-Apostel, 1900.

3° Chronologie : *Anger, De temporum in Actis Apostolorum ratione, 1833 ; * Wieseler, Chronologie des apostolischen Zeitalters, 1848 ; *C. Clemen, Die Chronologie der Paul. Briefe, 1893 ; "Harnack, Die Chronologie des P. und das Todesjahr des Petrus und des Paulus, Die Chronologie d. altchrist. Litt., 1897.

C. Toussaint.

2. PAUL (ACTES DE SAINT) ET DE SAINTE THÈCLE, livre apocryphe. Voir Actes apocryphes des Apôtres, t. i, col. 163.

3. PAUL (ACTES DES SAINTS PIERRE ET), livre apocryphe. Voir Actes apocryphes des Apôtres, t. i, col. 161.

4. PAUL (APOCALYPSES DE), livres apocryphes. Voir Apocalypse ou Ascension de Paul, t. i, col. 765 ; Seconde apocalypse de Paul, col. 766.

5. PAUL, évêque de Telia de Mauzalat (Constantia de Syrie), auteur syrien jacobite qui traduisit en syriaque, de 616 à 617, le grec des Septante sur les Hexaples d’Origène. Cette traduction constitue VHexaplaire syriaque. Elle est conservée, en majeure partie, dans des manuscrits de Milan et de Paris qui ont été étudiés dans le Reperlorium fur Biblische und Morgenlàndische Litteralur, Leipzig, 1778, t. iii, p. 166-212 ; t. vu (1780), p. 235-250 ; t. vm (1781), p. 85-113 ; t. ix (1781) p. 157-190. C’est J. G. Eichhorn qui a déterminé le premier le nom du traducteur. Le ms. de Paris portait : « Le pieux abbé Mar Paul, évêque des fidèles, a traduit ce livre du grec en syriaque, sur la -version des Septante, dans la.ville d’Alexandrie…, » ibidem, t. vii, p. 226 ; t. viii, p. 86, puis un texte deBar-Hébræus, permettait d’identifier Paul « évêque des fidèles » avec Paul « évêque de Telia de Mauzalat ». Ibidem, t. viii, p. 88 ; t. vii, p. 229. Le manuscrit de i’Hexaplaire le plus célèbre est VAmbrosianus qui forme le second volume d’un exemplaire complet. Le premier volume a été en la possession d’André Masius qui l’utilisa pour publier le livre de Josué à Anvers en 1574 et depuis lors on ne sait ce qu’il est devenu. Le second -volume, VAmbrosianus, publié d’abord par Norberg en 1787, a été reproduit en 1874 par A. M. Ceriani en

photolithographie, dans le t. vu des Monumenta sacra et profana. Ceriani avait commencé une édition critique de cette version dans les tomes I et n du même ouvrage, Milan, 1866. D’autres parties moins importantes de la version syriaque de Paul de Telia ont été publiées par Middeldorpf à Berlin en 1835, par Skat Roerdam à Copenhague en 1859 et 1861, enfin par Paul de Lagarde à Gœttingue en 1880 et 1892. Voir pour plus de détails Syriaques (Versions) de la Bible. Cf. Wright, Syriac Literature, Londres, 1894, p. 1416 ; Rubens Duval, La littérature sijriaque, Paris, 1899, p. 64-66. F. Nau.

PAUL1NISME. Voir Baur, t. i, col. 1523.

    1. PAULINUS##

PAULINUS (CODEX). C’est le fameux manuscrit de la Vulgate, conservé à l’abbaye bénédictine de Saint-Paul-hors-les-Murs. On le désigne d’ordinaire par l’abréviation paul. Vercellone, Variai lectiones, Rome, 1860, t. i, p. lxxxv-lxxxvi, l’appelle C. La Bible de Saint-Paul est un manuscrit des plus luxueux exécuté sous le règne de Charles le Chauve, dans la France septentrionale et peut-être, comme le pense Janitschek, à Corbie même. Elle fut offerte par Ingobert à un roi Charles que Janitschek suppose être Charles le Gros, fils de Louis le Germanique, tandis que S. Berger propose avec plus de probabilité Charles le Chauve. Comme elle appartenait jadis au couvent de Saint-Callixte, au Transtévère, elle a longtemps porté le nom de Bible de Saint-Callixte. On ne sait à la suite de quelles circonstances elle passa à Saint-Paul-hors-les-Murs. Elle y était dès le xve siècle. Le 12 mai 1564 elle fut mise entre les mains des savants chargés de l’édition de la Vulgate que le concile de Trente avait décrétée. Elle put être consultée à loisir par Sirlet, Tolet et Rocca qui en reproduisent des leçons.

Le Paulinus contient toute la Vulgate de saint Jérôme, c’est-à-dire tous les livres canoniques à l’exception de Baruch que saint Jérôme excluait formellement du canon. On en possède une description détaillée composée par Noce, archevêque de Rossano, et insérée par Bianchini dans ses Vindiciss, Rome, 1740, p. cccxxxcccxxxv. Bianchini lui-même ajoute à la suite, p. cccxxxvi-cccxl, la liste complète des Incipit et des Explicit. Du reste, la Bible de Saint-Paul n’a pas été étudiée jusqu’ici comme elle semblait mériter de l’être. Le voisinage d’un codex encore plus fameux, le Vallicellianus, lui a nui. Vercellone, qui l’a collationnée pour ses Varix lectiones, trouve qu’elle diffère à peine de ce dernier. Mais S. Berger ne partage pas tout à fait eet avis, Histoire de la Vulgate, Nancy, 1893, p. 294 : « Les sommaires des divers livres de la Bible sont presque partout ceux des manuscrits de Tours… La stichométrie est, à peu près sans exception, celle des manuscrits de Tours. Quant au détail du texte, nous y trouvons le même caractère de compilation que nous avons remarqué dans la deuxième bible de Charles le Chauve… Dans le Pentateuque, le texte est générale^ ment semblable à celui de la première bible de Charles le Chauve ; il n’a à peu près rien des particularités du texte du Vallicellianus. » F. Prat.

1. PAULUS (SERGiUS), proconsul de l’île de Cypre. Voir Sergius Paulus.

2. PAULUS Heinrich Eberhard Gottlob, exégète allemand, un des chefs du rationalisme, né à Leonberg, près de Stuttgart, le 1 er septembre 1761, mort à Heidelberg, le 9 août 1850. Il voulut d’abord étudier la médecine, mais il y renonça pour s’adonner à l’étude de la théologie à Tubingue. Il alla de Tubingue à Gœttingue pour étudier les langues orientales, puis à Londres et à Paris. En 1789, il devint professeur de langues orien-