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ZIPH (DÉSERT DE) — ZODIAQUE

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A’et-Ghanàim. I Reg., xxiii, 15-18. Cf. Buhl, Géographie des alten Palâstina, Leipzig, 1896, p. 95. À l’approche de Saiil, informé par les Ziphéens de la présence de David dans leur voisinage, celui-ci passa au désert contigu au midi de Maon. ꝟ. 19-24. Après y avoir erré quelque temps et dans les régions voisines du désert de Juda, David revint au désert de Ziph. Saùl, averti de nouveau par les Ziphéens, descendit à son tour et . vint camper avec les trois mille hommes d’élite qu’il avaitpris avec lui, près de la colline d’Hachila où David était caché. C’est là que le fils d’Isaï pénétra la nuit jusqu’à la tente de Saùl, d’où il enleva la lance et la coupe placées près de sa tête. 1 Reg., xxvi. Ne croyant pas pouvoir se fier à la promesse du roi qui plusieurs fois déjà avait manqué à sa parole, David prit le parti de quitter le désert de Ziph et de se retirer au pays des Philistins. I Reg., xxvii, 1-2. — Le désert de Ziph, ainsi que celui de Maon, fait aujourd’hui partie du territoire parcouru par les Arabes Djahâlin. — Voir Hachila, t. iii, col. 390-391 ; Ed. Robinson, Biblical researches in Palestine, in-8°, Boston, 1841, t. ii, p. 190193 ; V. Guérin, Judée, t. ii, p. 160-161.

L. Hf.idet.

    1. ZIPHA##

ZIPHA (hébreu : Zlfàh ; Septante : Zaçà), le second des fils de Jaléléel, de la tribu de Juda. I Par., IV, 16.

    1. ZIPHÉENS##

ZIPHÉENS (hébreu : Zifîm ; Septante : Ziçocïoi), habitants de Ziph. 1 Sam. (Reg.), xxiii, 19 ; xxvi, 1 ; Ps. liv, 1 (lui, 2). Ils dénoncèrent à Saiil la présence de David dans leur pays.

ZIZA, nom de quatre Israélites dans la Vulgate. Leur nom a une orthographe légèrement différente en hébreu.

1. ZIZA (hébreu : Zdzd’; Septante : ’OZây.), le second et dernier des fils de Jéraméel, de la tribu de Juda. I Par., ii, 33.

2. ZIZA (hébreu : Zizâ’; Septante : ZouÇà), fils de Séphéi, de la tribu de Siméon. Il fut un des Siméonites qui, sous le règne d’Ézéchias, allèrent attaquer à Gador les descendants de Cham qui y faisaient paître leurs troupeaux, les anéantirent et s’y établirent à leur place. I Par., iv, 37-41.

3. ZIZA (hébreu : Zîzâh ; Septante : ZtÇi), Lévite, le second des quatre fils de Séméi de la descendance de Gersom. I Par., xxiii, 10-11. Dans le texte hébreu, ꝟ. 10, le nom est écrit Zinâh, par suite d’une erreur de copiste.

4. ZIZA (hébreu : Zizâ’; Septante : Zrfcà), fils de Roboam et de Maacha, fille ou plutôt petite-fille d’Absalom. II Par., xi, 20.

ZIZANIE. Voir Ivraie, t. iii, col. 1046.

ZIZYPHUS SPINA CHRISTI. Voir Couronne d’épines, III, 1°, t. ii, col. 1087 ;  ; Jujubier, t. iii, col. 1861.

ZOAR (hébreu : Sô’ar ; Septante ordinairement : 2ïiY<ip ; Vulgate : Segor). Voir Ségor, col. 1561.

ZODIAQUE(hébreu : mazzâlôt ; Septante : quxÇouptiS ; Vulgate : duodecini signa), zone céleste, d’environ 18° de largeur, faisant le tour du ciel parallèlement à l’écliptique, et dans laquelle se meuvent les planètes. Cette zone est divisée en douze parties, dont chacune porte le nom d’une constellation. Les anciens ont laissé plusieurs représentations figurées du zodiaque. Voir t. i, fig. 341, col. 1193. Sur un monument funèbre

trouvé en Nubie (fig. 563), le mort est représenté les deux bras en l’air, encadrant quatre scarabées, symboles de la résurrection. Les signes du zodiaque sont figurés à ses côtés ; à sa droite, le verseau, les poissons, le bélier, le taureau, les gémeaux et le cancer ; à sa gauche, le lion, la vierge, la balance, le scorpion et le

563. — Le zodiaque sur un sarcophage. D’après Ménard, Vie privée des anciens, t. ii, fig. 80.

sagittaire. Lecapricorne est en haut, près de la main droite du personnage, indiquant sans doute le signe sous lequel il était mort. Les signes du zodiaque rappellent ici les espaces célestes que le défunt doit parcourir à Pexemple du soleil. — Il est raconté que Josias chassa les prêtres des idoles qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, aux mazzdlôf et à toute l’armée du ciel. IV Reg., xxiii, 5. Les mazzalûl sont ici des constellations ; d’après Jensen, Die Kosmologie der Babylonier, Strasbourg, 1890, p. 348, les astres qui servent d’habitations aux dieux, les manzallu