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Kig. :»«. — Li dresse alftudo.

parle Trésor. Trois au inoins des Acilii ayanl rempli les fonctions de monétaires, c’est sur un denier frappé en oi av. J.-C. que se trouve rappelée, avec les origines légendaires de la gens Âcilia (dont le nom fut rapproché du grec ixioait), l’action bienfaisante desdivinités Salus et Vuletudn fig. 7246) ’. ,u droit, le denier porte la tête de la première, au revers la ligure de l’o/e- ludo, sous les traits et les attributs d’Hy- gieia, notamment le serpent. Le culte de Valetudn est attesté par des inscriptions qui l’invoquent ou seule ou en compagnie d’Esculape-. S’il en faut croire Martianus Capella, la discipline augurale lui aurait assigné une place dans la XI’ région du ciel, en ctiiipa.^nie du Forluna, de Pavor, etc’. J.-A. HrtD. V.LLU.I. — Tous les ouvrages de fortification romaine, aussi bien ceux qui entouraient les camps que les lignes de circonvallalion, ou les lignes défensives élevées sur les frontières, se composaient de deux parties : un fossé et un talus, élevé au moyen des terres extraites du fossé. Celui-ci se nommait fossa ; le talus portait le nom (ïfiffffer. Ce terme s’applique même aux remparts construits avec des malériaux plus solides, comme des pierres, du gazon, des amas de bois [.gger]. Sur cet a(/ ;/er il éiait d’usage de planter des palissades pour élever le retranchement, comme aussi pour permettre aux défenseurs de voir le terrain qui s’étendait à leurs pieds, et de tirer, ce qu’ils n’auraient pu faire avec un mur de terre plein devant eux. C’est à cette palissade qu’on applique proprement la désignation de valhini. La distinction entre Var/ger et le valliim est très nette- ment faite par Végèce ’ : Sublali caespites ordinanliir el (Kiyerem faciunt, supra (/uein valli, hoc est sudes et triôiili lignei,/jerordineindigeruntia’.C’eslVassemb[-d.^e devalti [vallus] qui constitue le callu/ii’. Cette distinc- tion résulte aussi de passages d’aaleurs oii sont men- tionnés l’un à côté de l’autre le talus et la palissade ’.

Les éléments qui constituaient le rff//M/« étaient, nous dit Tile-Live S des branches fourchues assez légères pour qu’un seul homme piU en porter plusieurs ; une fois plantées, elles formaient une barrière infranchissable ; car les ramifications en étaient tellement enchevêtrées l’une dans l’autre qu’on ne pouvait les arracher à la main. Jusqu’à la fin de l’empire les soldats romains emportèrent avec eux, dans leurs marches, des bois de celle sorte pour garnir le retranchement à leur arrivée au camp’. Quand on avait le temps d’établir une fortifi- cation un peu durable, ces branches étaient remplacées par des pieux plus gros enfoncés en terre et formant une palissade ; il semble même que dans certains cas on ait élevé des palissades sans (igger " : ce sont des défenses de celle nature que l’on voit représentées sur la colonne Trajane(fig. 7247)’ et sur la colonne de Marc .Vurèle*.

’ l.ohcn. Médailles consul, p. .I, ii" II ; Atlas, |il. i, 3 ; Bahclon, Monnaies de lu /li’publique, I, p. 105 el tOb, n» 8 (= noire (ig. 72*6) ; Mommscn, Mann, rom. Il, p. 407. noie 3. Cf. Floschcr, op. cit. Il, 2786, 2 (ail. Hygieia, par Thracmer,. — 2 C. i. /. I, 47J ; 111, 181, d ; Suppl. 5IM, 727 !i ; VIII, OfilO ; l., 3812. Ephem. epiijr. V, 1299 ; df.ak [bonae t.’]ai,i ;tvoi :’at.

VALLL’S. — -L — Pieu aiguisé, qui peut servir à divers usages, par exemple à construire une palissade ’ ^ al- li’m], à soutenir la vigne comme échalas^ [vixijf .

IL — Machine à moissonner, en usage dans les grands domaines de Gaule^. C’est un chariot, monté sur deux roues et garni de planches inclinées vers le dehors : celles-ci portent des rangées de petites dents, recourbées par en haut. Deux brancards, placés en arrière, permettent d’atteler un bœuf, la tête tournée vers le chariot. Lorsque la machine est promenée à Ira- vers le champ de blé, les épis sont saisis par les dents recourbées, séparés du chaume et jetés à l’intérieur du chariot. L’emploi du vallux épargne la main-d’œuvre, mais n’est pratique qu’en terrain plat el égal.

III. — .iitre forme de v. nis’. A. .I.rdé.

l’nijger étanl liant tie huit pieds, le raltian eu mesure quatre. Cf. De la ^oè. Prin- cipes de la fortification antique, I, p. 24. — ’ T. Liv. XXXIII, 5 ; cf. Polyb. XVIII, 1. _b Polyb. ;. c. ; T. I.iv. l. c. et Epit. 17 ; Cic. Tusc. II. 16, 37 ; Veget. I, 24.

— 6 Amin. XXV, 6. — ’ S. Kciuacli, Uéperl. de reliefs grecs et romains, I, p. 3J2 cl 3S5, n •• 3, 6, 7, 16. Notre lig. 7247 = Cichorius. rrajansûulc, pi. xiv. — «S.Kci- nach. Ibid. p. 294, n- I, 2, 3. — » Bel. Cic. I, 41. — 10 De mun. cnsir. §50.

— Il Aur. Victor, Epit. 20 ; de Caes. 20, IS ; Gros. Vil, 17, 7 ; Eulrop. VIU. 19 ; Vita Sercri, 18 et 22. — 12 Vi(<i PU, 5. — 13 C. i. /. VU, 1 135, 1 140.

VALUS.— ’ Caes. De bel. gai, VII, 73, 4 ; T. Liv. XXV, 36, 3. — ! Virg. Gcorg. I, Jr,4. _ ,1 Plin. Uist, nat. XVIII, 30, 72. Palladius (Vil, 2) fait de cette luaeliilie, rpi’il ne nomme pas, une description minniieiise. — * Varr. De ling. lat. V, i ;is ; Scrv. «,(Virg. li.or,,. I, 126.