Page:Dictionnaire français illustré des mots et des choses - 1889 - Tome 3.djvu/450

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438 SYMPATHIQUEMENT — SYNCHRONISME. situés dans la poitrine et l’abdomen, de cha- que côté de la colonne vertébrale. || Encre sympathique, encre sans couleur qui devient colorée par l’effet de la chaleur ou d’un réactif.

  • SYMPATHIQUEMENT (sympathique

+ sfx. ment), atlv. Avec sympathie, d’une manière sympathique. SYMPATHISER (sympathie), vi. Eprou- ver de la sympathie l’un pour l’autre : Ces deux hommes sympathisent. || Avoir des goûts, des qualités qui s’accordent : Ces deux caractères sympathisent. symphonie (g. otvuauma : de oâv, ensem- ble + çwvvî, voix , .s/’. Ensemble agréable à l’oreille de sons produits simultanément. || Musique exécutée par un orchestre : Dans cet opéra, la symphonie l’emporte sur le chant. || Grand morceau île musique d’or- chestre comprenant un allégro, un andante, un menuet et un finale, j Symphonie ca- ractéristique, celle qui a pour but de peindre Un phénomène physique ou un caractère moral. |f L ensemble des instruments de musique qui accompagnent les voix. || L’en- semble des instruments à cor- des d’un orchestre. || Le corps des symphonistes. — lier. Sym- phoniste. SYMPHONISTE (sympho- nie), sm. Celui qui compose des symphonies ou qui fait sa par- tie dans une symphonie. SYMPHOHIEN (SAINT-), 1982 hab. Ch.-l. de c, arr. de lia/as Gironde ■ SYMPHOHIEN - HE - LAY (SAINT-), 2 740 hab. Ch.-l. de c, arr. de Roanne (Loire) ; an- thracite, mousseline, calicots, cotonnades. SYMPHOHIEN- D’OZON (SAINT-), 1869 hab. Ch.-l. de c, arr. de Vienne (Isère), fa- brique de couvertures, mouli- nage de soie. SVMPHORIEN-SCR-COISE (SAINT-), 2 0B5 hab. Ch.-l. de c, arr. de Lyon (Rhône). Tan- neries, fabrique de draps, chaus- sures. ♦ SYMPHORINE (g. aûjjcfo- poç, réuni ,sf. Genre de plantes dicotylédones de la famille des Caprifoliacées et comprenant des arbrisseaux originaires de la Caroline. Ces plantes, re- marquables par leurs grappes de fruits d’un beau blanc, sont cultivées pour l’ornement des parcs et des jardins d’agrément. SYMPHYSE (g. ovv, ensem- ble + ç’jiti ;, nature), sf. Union étroite de deux os du corps au moyen d’un cartilage : La sym- physe du pul/is.

  • SYMPIÉZOMÉTRE,baromètreàliquide

et à réservoir d’air. ■■* SYMPLÉGADES (g. o-jjiTÙ.r.v-», ;, qui s’entre-choquent), sfpl. Nom de deux îles a l’entrée du Pout-Euxin qui, selon la tra- dition des anciens, se heurtaient l’une contre l’autre et brisaient entre elles les vaisseaux. Elles furent fixées lors du passage du na- vire Argo. (Myth.) ♦ SYMPLOCARPE (g. <jûu.irXooç, associé + xapteo ;, fruit), sm. Genre de plantes mii- nocotylédones de la famille des Aroidées, composé de végétaux herbacés, originaires de l’Amérique et de l’Asie septentrionale. La seule espèce de ce genre est le symplo- carne fétide, croissant dans les prairies hu- mides et les endroits marécageux de l’Amé- rique du Nord, depuis le Canada jusqu’à la Caroline. Ses fleurs se montrent de bonne heure et avant les feuilles. Son rhizome et sa racine renferment un principe acre que la chaleur chasse rapidement. Ainsi modifiées, ces parties du symplocarpe sont utilisées contre l’asthme, les catarrhes, etc. ♦ SYMPLOCE ou * SYMPLOQUE (g. ct-ju. itXrjxri : de crjv, avec + lù.éxeiv, plier), sf. Genre de plantes dicotylédones de la famille des Styracées, et comprenant des arbris- seaux ranieux dont le bois est très dur. Les Heurs roses doublent naturellement et ré- pandent une odeur des plus suaves. Ces vé- gétaux se cultivent en terre de bruyère, surtout en pots et dans les terres tempérées. Ces plantes sont originaires du Mexique. L’espèce la plus répandue est le symploce écarlate (symplocos coccinea). SYMPTOMATIQUE (g. <rju.7tT(.>[iaTixôi ;), adj. i y. Qui est l’effet ou le symptôme de quelque autre maladie : Fièvre symplomi.iti- que de la phtisie. symptôme (g.<7’iu.' IX ">u-2. accident), sm. Changement qui survient dans un organe et est causé par une maladie : Le gonflement de la raie est un des symptômes de la fleure intermittente. — Fig. Indice, présage : Des symptômes de mécontentement. — Dér. Symplomatique. SYNAGOGUE g. ffuvcryuryn, réunion : de .(Tuvctyw, je rassembles, sf. L’ensemble de ceux qui pratiquaient la religion juive avant P le J.-C. : II était de la synagogue. || La reli- gion juive par opposition à l’Église chré- tienne. || Tout édifice où se réunissaient, le jour du sabbat, pour prier et lire les Écri- tures, les Juifs qui ne pouvaient se rendre au temple de Jérusalem. || Aujourd’hui, temple où les juifs exercent leur culte : // y a plusieurs synagogues à Paris. — Fig. En- terrer la synagogue avec honneur, finir hon- norahlement une chose. SYNALÈPHE (g. a-j-talonfr,, fusion), sf. Contraction de deux syllabes en une seule. Ex. : Je pairai pour je paierai. (Or.) SYNALLAGMATIQUE (g. auva).),aYu.a- xiy.6 : : de crwa)Xâ<r<Tu>, j’échange), adj. S g. Se dit d’un contrat qui contient obligation réciproque entre les parties. SYNANTHÉRÉ, ÉE (g. nOv, ensemble + anthère), adj. Dont les étamines sont sou- dées par leurs anthères : Le bluet est une plante, synanthérée. — Sfpl. Immense fa- mille de plantes appelée encore famille des Composées et dans laquelle les étamines sont soudées par leurs anthères. (V. Compo- sées.)

  • SYNAPTASE (g. avviirrto,, j’unis)^/". Ma-

tière solide, soluble dans l’eau, insoluble dans l’alcool, qui se trouve dans les aman- des douces et dans les amandes amères ; elle esi composée de carbone, d’hydrogène, d’o- xygène et d’azote, et joue le rôle de fer- ment soluble par rapport à l’amygdaline C0B- tenue dans les amandes amères. Les produits de cette fermentation sont de l’essence d’a- mandes amères. de l’acide cyanhydrique et du glucose. Comme le ferment et l’amygda- Line sont renfermés dans des cellules sépa- rées, celui-là n’agit sur celle-ci que quand on déchire les amandes et qu’on les met en Présence de l’eau. C’est ce qui explique que es amandes amères, bien que dépourvues d’odeur lorsqu’elles sont intactes, dégagent une odeur il acide prussique quand on les broie entre les dents. C’est ce qui explique aussi pourquoi l’éinulsion, préparée avec des amandes amères, possède des propriétés vé- néneuses, et pourquoi l’essence d’amandes smères du commerce contient de l’acide prussique quand elle n’a pas été bien purifiée.

  • SYNAPTE ig. 5-jvaircô ;. joint), sf. Genre

d’IIolothurides caractérisé par un corps cylindrique, allongé, très contractile et enveloppé dans une peau délicate cou- verte de petites pointes ou de crochets calcaires au moyen desquels ces animaux peuvent s’attacher sur les roches sous- marines ; ces petits appendices sont donc des sortes de pieds. La bouche des synaptes est munie de tentacules dont les mouvements amènent les ani- maux et les substances qui doi- vent leur servir de nourriture. On rencontre ces animaux dans les mers intertropicales, sur les côtes des Antilles, dans la mer Rouge. Il en existe aussi dans la Manche, où ils vivent dans le sable des côtes. La longueur de cette dernière espèce est de 1 à 3 décimètres et sa largeur varie entre S et 6 millimètres. Les espèces de synaptes des pays chauds sont beaucoup plus grandes et atteignent quelque- fois un mètre de longueur sur une largeur de u™,027. SYNÀRTHROSE g. rri, avec + apûpov, articulation , sf. Articulation de deux os qui ne peuvent se mouvoir l’un sur l’autre. SYNCEIXE >g. aiv, avec + 1. ce/la, cellule), sm. Titre d’un officier placé auprès des pa- triarches, des évéques de l’an- cienne Eglise grecque pour a voir inspection sur leur conduite. SYNCHONDHOSE sin-COB- dro-se] (g. <rjv, avec + -/ôvîpoç, cartilage}, sf. Union de deux os par un cartilage. SYNCHRONE (g. eiSv, avec + -/pôvoç, temps), adj. î y. Qui a lieu en même temps. Le mot isochrone signifie au contraire qui dure le même temps. — Dér. Synchronique, synchronisme. SYNCHRONIQUE [synchrone), adj. 2 g. Qui a lieu en même temps. || Tableau syn- chronique, tableau où l’on rapproche les événements arrivés en différents, lieux a la même époque. SY’NCHRONISME (g. <tjv, ensemble + yp&voc, temps) sm. Contemporanéité, simul- tanéité : Le synchronisme de (leur événe- ments, de deux mouvements. || Par extension, s’applique aux durées égales de deux phéno- mènes que cette égalité permet de rapprocher sans toutefois établir un lien nécessaire entre eux. On s’en sert, dans l’histoire, surtout comme moyen mnémonique, et on se con- tente alors d’une approximation suffisante pour le rapprochement des dates. En science pure, ce terme s’applique, par exemple, aux oscillations de pendules qui s’exécutent dans un même temps, et on l’étend quelquefois à des mouvements iso- chrones, c’est-à-dire qui ont une durée égale. Il y aura synchronisme pour deux pendules qui, en un même lieu, à Paris, par exemple, battront la seconde en même temps , ou bien