POLYPES 1. Meandrina tennis. 2. Oculina ftabellicornis. — 3. Flustra l’oliai-ea. — 4. Adeona foliifera. — 5. Millepora alcicornis. — 6. Spongia siinulans. 8. Fungia echinata. — 9. Madrepora verrucosa. — 10. lsis nobilis. — 11. Retepora cellulosa. . Pav^nia lactuea.
POLYPE (pfx. poly + g. TtoO ;, pied), sm. Le poulpe. (V. ce mot.) || Nom sous lequel on désignait autrefois la classe des animaux rayonnes qui ont pour type le corail. Ils constituent aujourd’hui la classe des Anihozoaires. (V. Corail et Madrépore.) || Excroissance charnue, fibreuse, fongueuse qui se développe sur une membrane muqueuse, surtout à son orifice. Le volume des polypes est variable, et le pied au moyen duquel ils s’attachent à la muqueuse est plus ou moins long. On les reconnaît surtout à ce qu’ils exercent une compression sur les organes voisius, et à la douleur que le malade ressent lorsque l’on irrite la tumeur. Celle-ci doit être arrachée, coupée, liée ou cautérisée : Un polype du nez. — 1)1). Poulpe. — Déi". Polypier, poli/peux, poly peine. Même famille l’objpode.
POLYPÉTALE (pfx. poly + pétale), adj. 2 g. Qui a plusieurs pétales non soudés ensemble : Corolle, fleur polypétale. (Bot.)
POLYPEUX, EUSE (polype), adj. Qui est de la nature de l’excroissance appelée polype.
* POLYPHAGE (pfx. poly + g. φανειν, manger), adj. 2 g. Qui mange beaucoup ou qui mange de tout : Insecte polyphage.
POLYPHÈME (pfx. poly + g. φήμη, renommée), cyclope anthropophage, fils de Neptune et de la nymphe Thoosa, qui vivait dans un antre de la Sicile, et à qui Ulysse creva l’œil. (Myth.)
* POLYPHONE (pfx. poly + g. φωνή, voix, adj. 2 g. Qui répète le son plusieurs fois : Écho polyphone. || Qui représente plusieurs sons : Lettres polyphones. En français le t est polyphone.
POLYPHONTE, tyran de Messenie, tua le roi Cresphonte, voulut forcer Mérope, veuve de celui-ci, à l’épouser, et fut tué plus tard par Teléphonte, fils de Cresphonte.
POLYPIER (polype + six. ier), sm. Substance calcaire sécrétée par des polypes agrégés, et qui leur sert d’habitation. (V. Corail et Madrépore.)
POLYPODE (pfx, poly + g. πούζ, génitif ποδοζ, pied, adj. 2 g. Qui a beaucoup de pieds : Insecte polypode. — Sm. Genre de
fougères à rhizome traçant, un peu charnu et d’une saveur sucrée. L’espèce la plus
répandue en Europe est le polypode commun, appelé encore polypode du chêne (potypodium culgare) et qui croit au pied des
arbres, sur les rochers et les vieux murs.
Les feuilles du polypode, longues de 2 à 5 décimètres,
sont pinnatiséquées, pétiolées et
persistent pendant l’hiver. Elles portent des
groupes de sporanges assez gros et placés
sur deux rangs parallèles à la nervure
moyenne du lobe de la feuille.
Le rhizome du polypode, de
la grosseur d’une plume d’oie,
est brun à l’extérieur et
verdàtre à l’intérieur ; il a
uue odeur désagréable et
une saveur d’abord douce et
sucrée , puis acre et nauséeuse.
Ce rhizome est employé
comme purgatif à la
dose de 30 à 60 grammes en
décoction dans un litre d’eau.
Une autre espèce, le polypodium
calaguala, originaire
de l’Amérique du Sud, jouit
de propriétés sudorifiques
que les habitants du Pérou
mettent à profit dans le traitement
du rhumatisme. — Gr. Même famille
que l’oli/pe.
- POLYPOUE (pfx. poly + pore), sm.
Genre de champignons dont les espèces, très nombreuses, se distinguent des bolets en ce que les tubes forment sous le chapeau une couche qu’il est très difficile de séparer du chapeau. Parmi les espèces de ce genre, nous citerons : 1° Le polypore officinal (polyporus officinales), appelé encore agaric blanc, agaric des pharmaciens, agaric purgatif, qui croit sur les troncs des vieux mélèzes dans les Alpes et le Dauphiné, et qui est un purgatif drastique. (V. Agaric.) On le trouve dans le commerce en masses irrégulières assez friables. On s’en sert aussi dans les Alpes pour teindre la soie en noir et faire de l’encre. 2° Le poli/pore lubéraste ( pohjporus tuberaster, croissant à l’état spontané dans les montagnes de l’Italie cen-POLYPODE traie et méridionale et que l’on cultive dans une partie de l’Europe méridionale, notamment en Italie et dans quelques-uns de nos départements méditerranéens. Sa culture est fort simple : le mycélium ou blanc de champignon est consistant et forme, avec de la terre, des fragments de bois et de pierre, des masses dures conuues en Italie sous le nom de pictra fungaja {pierre à champignons). On dépose cette substance dans une cave et on l’arrose de temps en temps ; elle se couvre alors de champignons qui souvent poussent en groupes. La pietra fungaja donne des champignon ! pendant trois mois environ, reste trois mois infertile, et reprend ensuite sa fertilité, et ainsi de suite, indéfiniment. 3° Le polypore amadouoier (polyporus fomentarius), avec lequel on fabrique l’amadou. (V. ce mot). i° Le polypore à odeur suave (polyporus suaveolens) est un champignon un peu mou : d’abord d’un blanc de neige, devenant plus tard un peu bistré. On le rencontre, en automne, sur le tronc des saules, principalement sur le saule blanc. Il a une odeur très prononcée de vanille et d’anis, surtout lorsqu’il est jeune. Les Lapons s’en servent comme de parfum. Un certain nombre d’autres espèces de polypores sont employées dans la teinture de la soie, du lin et du coton ; tel est, entre autres, le polypore hispide, qui donne une couleur jaune éclatante. ♦ POLYPTYQUE (pfx. poly + g. tctÙ$, génitif Tzrjyôi, pli), adj. 2 g. Se disait des tablettes à écrin qui se repliaient comme les lames d’un paravent. — Sm. Pouillé : Le polyptyque alrminon. (V. ce mot.)
- POLYSÉPALE (pfx. poly + sépale .adj.
2 g. Se dit du calice d’une fleur qui est formé de plusieurs sépales non soudés ensemble.
- POLYSPERME (pfx. poly + g. mtéppwt,
graine), adj. 2 g. Qui a beaucoup de graines : Fruit polysperme. POLYSTYLE ’pfx. poly + g. otjXo ;, colonne), adj. S y. Où il y a beaucoup de colonnes : Temple poly style. POLYSYLLABE (pfx. poly + syllabe) ou POLYSYLLABIQUE (pfx. poly + syllabi-
