Page:Dictionnaire général de la langue française de François Raymond-T2-03-O.djvu/30

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

' 15/4 ORl ORGC :EILLEC :SElŒ"’T- adv. Avec orgueil, •l’une manière oa·gueilleuse. ORGlJEILLELX.. • · m . ORGUEILLEUSE.•· f . Celui celle qui a de l’o,·gueil. ORGUEILLEUX, EUS !!. •dj. Qui a de l"orgacil. - Se dit de ce qoe l’orgueil fait dire ou faire. JI lai fit uue réponse orgueitl~use. -poêt. Se ,litde <.’ett~ioe.s chO !>CS iuaaiuuies. Très-élevé. L’or- "" ;l !tu,, ; Aptnnin. Les Jlot.s orçueill-t :u~ . " OllGî1 !LLEUX., ou ORGUEJLLEOX. s . m. Jlclit bouton qui’vient ou se fol’we ft la paapii :re de l’œ'.l . P. ÛRC.EOLI.T . cOIGYES. • · f . pl. mytb. Petites idoles que g :irdaieot précieusement les femmes qui êtaieut initiée.’i nu, :: W’îStères de Bacchus. Y . Oncus. ORGYlE. s’. f. t antiq. Genre de plantes établi anx. dC :pens des varecs de Linnée. 01,SE. • · f . Espèce Je plante ; le psycbotre. - t astroo. Noru de Pau des chiens d’.ctton. OR Ul~TE . s . f . Genre ù’,rachuides de la fa. mille des trac~éenncs. OJIICHALOO,)f, ou OlUCHXLQUE. •· m.

h :tal de :, 3ncicns, qui est le laitou bnuu ou

réduit eu lau1es, dont on (ait l :l ra.asse dorure. ORIC.OU. s . m . Sorte de vautour qu’on rencontre f’D Africru~. tORJCULO-YE ;>, l’RICULAIRE. adj. et s. anal. P. ..- URCCULO•Vt.NTn lC.U l,.. 1fl.t ;. ORIE :’f. s . m . La pa1·tie ou Je point <ln ciel où le soleil se lè•e ~tir lï1orizou. -Pllls précisément celui des <1natre 1>oints c31-dinanx oi, le soleil se lèçe à l’éc1uinoxe. - Coté d’unç c.ir-te gëogr3pbiqu.e que 1101b avons à nott :e main <lroite Jorsqu’c :lle est devant nos 7enx. -Etats de l’Asie Odcn1. :ile. Les peuples de l’Orient. - Jeu dt :s couleurs hdll :mtes de la Dacre dans les ouvrages ou cnu·e cette matière. - Oriefll ,itjllinoxia/, poim ùc rhorizon où le soleil se lève, quand il t~t daus l’êquatcur, c’e.st•à~dire, pour l’époque actuelle 1 lor~qu’jl c111re J ;ms le signe du llêlier ou de la Balaoce. - Orient tL’c !te’, le point or’I le soleil :ie lève au commeoce1uent de l’cté, dans Jcis plus lougi jours. -Or ; ent d’ltli•er, le poiut où le solca ~e lè’e au solstice d’hiver. OIUE :ïAL. s . m. OlUE :Sl’ALE. s . m. Celui, celle qui est ol’jginaire <le l’Odent. Y. Û&IEN-TAUX, .S, ru. pl. OR.lE :’l !TAL, TALE. adj. Qui est du coté de l’Orient. -S. . : dil d’une planète qui parait suivre le soleil, ou qui Cl>l p1us 3 l’01•jeot que le soleil. - Q11i croit en Or·icnt. Plante, perle orientale. - Indes Orientalu ou Grandc1 1mies, pa1·tie de l’Asie entre l ;i, Perse et 1 : Chine, pat· opposition à l’.mériquc qu’on nomme sou,·cnt ltul, ;1 Ot :cidemale, . - Lts la11gues orientales, l’htb1·eu, Je syriaque 1 le chaldéen, le persan, l’arabe, etc. OnŒ :TALES. adj. (. pl. Se dit des pierres précieuses qui jouiseent de tootc b perfection <lont elles sont susceptibles. - Occidentales, l’tlles, qni pi•chenl par la couleur ou le défaut de <latetè, t En ces deux ~ns, il ae pi-cncl ao, ;.,i subMantl’crncnt. Dts <>rirnta/e.s . Da occi.. dc :ntalo. ORIENTALISTE. s . m. Savant versé dnns la connaissance des langues Otientalc :.Cï. ORlE.’,1 AU X ( LU). s. m. pl. Péuplcs de l’.sie l<’s plus voisins de nous, les Turcs, Jes Per~ans • etc. 01Ili. : Ul , E.’{l t :E. adj. Dirigé snr ou vers l’orient. Plan bien tJritnté. Carte mal orientée. - ~ lai.sou hicu ou mal orient.le 1 d3os une bonne ou 111 ::au"· :ti~c position . ;I l’Cgard de POtient et ,te5 au.. ttt· -. points r3tdio :mx. t Pa :-ticipe pa»ê do HrL. - Orie1ller. ORIJ~ :t.Elt v. :1. DisposCI’ une r.arte, nn plan, un ~dilict, :.drm la ,i1n :1tion qu•Bs tlohent :noir p :ir rnpport ,, l’orient et :m• trois autres plrties o :lJ du monde. rnar. Orienter les 1’0il~s 1 ld msposer de m :tniE :re qu’elles reçoivent le çent, rdath·e• ment à fa route <tU’on vent fttire. -S’orieute.r. v. pron. Reconnalra·c l’orient et les autres points cardinaux clu lieu où l’on CSI. - f,3. Examioer, 15chet’ de reconnaître ce dont il s’agit ; trou,·er pal· l’obser"ttlion le lieu où l’on est, la route à sufrrc, la COllclnite à tenir, e1c. - = -01u1. !’fTi :, ia. tORIE !TEUR. s . m . Appareil des1iué • douuer le midi v1· :ii pom· chaque jo01· de l’année. ORIFA"NT. s. m. autiq. Petit corps ,le chevaliers pour p1-ovoquer an combat. ORIFICE. s . ru. Ouvt►rture qui sert comme rl’cntl’éc et de sortie à ccl’l :.iues p3rtie.s dL1 dedans tin corps de Pa.aimai. L’orifice de l~estomac. t chir. Eodroit pat où un enfant : ;ort du corps de sa mcre. -Entrêe étroite de cet Lains v :,is~eaux de vel’re, de ttl’l'C :, etc. - hydraul. SurfJce de l’on’crtul’C eircufaire cl’uu :1jot.1gc, Cl !., qni e~t toujours comme le carré do Jon diameu·e. -On dit, !.’orifice cl’uu 1iclt·"’ !· onIFL.M~IE. ,. f . Etendard que les anciens rob de France faisaient porter qmmd ils allaient i’t b guel’re. -D : -ia ; l’origine, banni~ru de l’ab• b3yt de Saint.. Denis, sous la<juelle combauaient lrs utoines du moo :1stère. ORIGA~ - <. m. Gen.- o de pfontt< de la famille del> bl,iées, c-spèce_de marjolaine. ORIGOLURE. odj. des " G· Qui tire, qui pr. :nd ,on oris,iue de... Ln Frtlncs qui couquirt•nt les Gauh,s étaiellt originaires de fa Cen,uwic. -Qui nous vient d’origine. C’e.st Wl vic :e origi11,ti1·e dnns , ;t :.ltt : nurison. -Il ~e tltt tle :, 3ninJ.to.x ., des plantes. Animal originaire ,i’Afri1uc. Plante origùwirc de f’ir3inic. pntt. Demande originaire, demande principale, pour la distinguer d’une demande iacidcntc. - {ltt de·mandeur originairt•, lui qui 3 ro..me celle dem :uule. ORIGI"AIRE :lli.’,T. odv. Dans l’origine, priruitivemeot, dans le t. :Onnt1cnct :rnent. ORIGfAL. s . m . Chose qui e~t premièl’t c·n son genre, ’Jll.Î n"est pnint une copie. 1/original d’un ùril, ,l’,m trc1i1é. - Pct· ~onnc repr(.l>ttntee d,m.s nu portrait. tee qui a scni de copie. -Auteru · c1ui excelle en quelque partie, Saas s’-1l1 c fannë 5tn· aucun modcle. fig. Homme hiz.arre Cl ~ioguJiel’. -Sai ·oir une chose cl’originni, de source. ORIGN.L, XA.LE. adj. Qui e,t la source et l’origine de ce qui a été public. -D’ ~prê.s quoi ou a copié, rêpttè, emprunté. -Qui a stt’".Î de 11.1otlèlc ·tt n’en a point en. Tahlcau oriebud. -Pensie origi11nlt·, nem·e, et qui 11 1 3 êté prhe d’ :incun nutem·. -S ingi1lier, 1,izarre, ORIGl’.' !ALE :11Iê :l. arlv. D’une manière originale. li s’l !xprimc toujours 01·i3i11alcmtlll. ORIGl~ALilÉ. s. f. Qualité, caraclcre de cc qui e~t orisinal. -Se dit de.s pe1·i ;onn,- ~ et de~ cho.,e~. -JiG, Bizanel’ie, ~ingul.1rilè d’une P<’I'• ~o nnc. OR.IGIE. s. r . Principe ou commencement ù'une chol>e, -Extraction d’une personne, cl nne ucc, etc, -Étymologie ct·ua mot. - géom. Point duquel on commence à d(•crire noe coutbe 1 quand on ln t-1êcrit pat on ,uom·cment continu. -Som- met d’une courbe, ou point oi1 l’on snppo,e que con1rn(’nçcnt les ordonnées et le$ a}1sci"tS. tonIGl :E D’A "IOlR. ,. { myrh. Fi~ure ollégoriqne, sou~ le.s traits d’une jeune hr.tutè tp !l tit’nt tl’nne 1uajo on mir-Oir conc. ;tvf’, qu’elle oppo~ a11x rayon, dn soleil, dont 1 :t rèilexion allome on llao1Lean que porte l’autre main. Au, dC$10n~ du niiroit on lit· Sic in corde facit nmor i11undium. OIUGIXEI,, F.LLE . adj. Qni •ient de l’nrigin,’, qni r<’montc à 1’01 iginc. -Grdco oriôù,dlc, état d’innocence oll .- Jarn a Cté créé. -Pic /te’ orifi-ORI nt·/, le pèc. · bè <p.1e tons les ùomme, out contract en J ::i pelsonne d’Adam. 01IGI :ELLE~IE :T. adv. O,s l"origine, dao l’orig-im. - • d,ms le comme11cemeot. ORIG"’.L . • · m . :Som qu·on donne à l"ei> dans le aord de l’Amérique. OIUCOJI F.. s . m. Ilourgeou •éminiforme q sorl des tubercules dont les expanision~ des hé~ tique$ sont parstwées, et qui n’ont aucune coœ nex.ion avec les orgaues de la fruclificatiou de c~ plantes. siogulièr~. ORILLAII.D, .ROE. adj. Y . OnuLU&D, ••o OIULLO’,. •· ,n. r. OltLto,r. OJULLO"’iÉ, Éll. adj. r. Onnu.o,rni., ••· ORI :L :THE. •· r . Genre de plantes marin de Conne et de substance divencs. ORI :. •· m. Citble qui tient par nn bout à 1 croi~êc d’une ancte, et par l’autre k 13. Louée. Gordc qui n’ :pood au bout d’uu füet cale dans l fond de l’e :tu. ORION. s . m. astr. Con,tdlation de l’bêml pbère mérüHonal. -La. vê5icaitc Janu ;ineuse plante. - tDien de la gocrre cb<’z lts ancien P :utb4. !$. ORfPEAU. s . m. L3me de enivre tte !lo-mince polie et brâllante, ’lui, de loin, a l’cclat <le l’o -S è d.it généralement de toute êtoffe en brod l’je qui est de (aux or c :t cle faux 3rsen1. -A Ancienne ë1offe ou vieux vètemcnt dont l’or e pusé. - 1’out cc qni n’a que de faux- brillant - C hose :.ipp :irente c :t de peu ùc ,· :ileur. ORISEL. s . m . Espèce dt ! geutt qui croll da ]es i1c-s Canaries. 1ORISSA. s. m . Jom que le, habitani, d 1·oyaume de Bcnjo donnent à l’Èue.Suprèmc. 1J le conçoi’ent comme une nature inl’i~ible qai <’rèè le ciel et la te-ne , et •1u.i c. -ontinue de go vcrner le monde p~r le !i lob d’une profonde ge :;se. n, c1·oiér,t <1u’il CM peu 11êct",-. :1i1·.tic J’h, norer, parce qu’il (’st C’ :'i’it.’ntidlemtnt hou ; au lil" que le Diable, étant nn espl’it mt~chant ’IUÎ pcn Jcul’ nuire, ils se croient nl,Jigèt chi le prier f !t d l’apa :ser par <les priCrc ;l> et tlt•~ - .a crific-c. . . 01ITE. s. ro. lfenre dt.• plaDlh prolët·s . tSortc de picne 1.ir(·cit-•u :,c. OIUIHYIE. s. ( . Genre ,le <’rns13ce, Je l’ord d<"s dCc :1podes. ( ~uel<1ucs•uns Cc. -in :nt Oritl,ie. tmyth. ".S’om <l’u11 tabl(’.l !1 <1ui reprêtrllc l’cnlcç-< meot d’Oi·lthyic, fille c !. 1 En :duhèc, ,·oi ,i’AtbèuNi p.11· norêe : il a èté peint pi.r )f. Yincf’nl, poo s ;t .- éception :1 l’.. ..c,1dCmic.• cfe pei.nturc. Y uic, 1 sujet de ce tnhJcrm : Oritl1)·ie, s·amu.saut un j ~u1· le horJ ,lu Ocnve :i :;su~ 1 fot t’llle"èc p Bor< :e, qui b lrJ.ll’jpotta. en 1hr :ace, cl 13 rend mère de deux til~ . •• Snh· .,nt (hitl~, Uurée. ,lt ,·enn :imoureu. d{J11thyic, fit tout ,on po.-. .. iltl pour l’obteni1 de son père p ;1r ,ei .J !litl11i1i<1 • sh soins~ m :iis, voyant <jtw cc. -. mo~·tn- ; ne h rëu,,si.ll.sajcnt pas, H i ;e lais.sa tt·anl !potlcr à <’ell fureur ’l'JÎ lui f<il si naturelle ; et. ’i 0 t !tant cou,er <l’un nuage oh !t►cur, il po1t :a p.t1 t•,ut l’,, ;ir,uion t le trnnblt·, l,al.1 ~ ;a la tt :rrc. cl (it ~ouln·cr de to cOtès <l<-s 1ourhillons dL· pou ,i1•1e <lan~ l’un de quth il colf’,·a Otirhyi~ ... -tC'f>,t ,tOS. !iÎ Je no cl’unc au11e pri1u·c -. ,e, fille dt- ’. !.,rll1tl>ie, rein dr, . .m,,ionts, t(UÏ t<>Ucc, :J ;a à .-.J mcte, :,pri·i ’I c ;i•lle-ci eut <’tl.’ tuCe dan• un cmuhat •1u’1 :Jle sot tint con :re dt·’i b :u·h :.ire : ... 01·i1hrie C ;t. -. ü m prinCC"tsC aclmirce <le 1nut Je ntoncÏc, uon• !locol< ment p'>Ut sa ~cience dan~ l’art miJüaire, ma encore ponr "3 ·iri ;initt :, ’ftl’dle conscr"·.i iovi< lahlcmf"nl IOute s. :t ,·it. Cc fnt p.,r Sil grande t"",.1lec que le nom cJ ;o" .Am :u.ooc.s dc·iut ’îÎ grand et lenihlc. qu,• le prince Eury :11hte, Wc1ui lkrçu de, itlt ,e1 t1· .a,·an1, crnt lui en pr~fdrc un ahA• lnmt·nt impossible en lui corum :u1d,rnt de h apporter le. annts de l,1 nine dh .m.tz."nt