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TRAITÉ DES COULEURS
POUR
LA PEINTURE EN ÉMAIL ET SUR LA PORCELAINE
OUVRAGE POSTHUME
DE M. D’ARCLAIS DE MONTAMY[1]
1765




M. de Montamy était un des meilleurs amis de Diderot. Ils travaillaient ensemble et l’on peut dire que les expériences du chimiste ont été faites pour la plupart en présence du philosophe. Lorsque M. de Montamy mourut, il laissait de nombreux matériaux et Diderot se chargea de les publier. Il obtint le privilège de l’ouvrage en son nom, fit le travail et transmit ses droits au libraire Cavalier par cet acte :

« Je soussigné, reconnais avoir transporté à M. Cavalier le présent privilège, suivant les conventions faites entre nous, pour en jouir en mon lieu et place.

« Ce 13 août 1765.                          « Diderot. »

Quelle qu’ait été la part de travail de Diderot dans la mise en état des manuscrits de M. de Montamy, nous ne pouvions reproduire ici ce Traité, mais nous devions y chercher ce qui appartient sûrement à notre auteur. C’était facile. Nous donnons donc ci-après l’Avertissement, l’Exposition abrégée de l’art de peindre sur l’émail, et une Observation de l’éditeur qui se trouve à la page 143 du Traité et concerne la couleur bleue tirée du cobalt.




AVERTISSEMENT.


On a cru devoir se hâter de mettre les artistes en possession d’un ouvrage qu’ils désiraient depuis longtemps ; il est dû aux

  1. Paris, chez G. Cavalier, 1765, pet. in-8o.