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l’Église, dont j’ai l’honneur d’approcher, ont quelquefois juré sur ma seule parole. Je n’ose me flatter d’obtenir de vous le même degré de confiance ; croyez, monsieur, que je me trompe, mais ne croyez pas que je mente.

Je suis avec un profond respect, etc.

La Destruction des Jésuites n’est pas de moi ; elle est, je crois, d’un ami[1] qui sera trop flatté de vous l’offrir.


XLVI


À MADEMOISELLE LEGENDRE[2]
Août 1769.

Mademoiselle, j’ai l’honneur de vous saluer et de vous prier de donner au porteur un bel exemplaire de Perse : c’est pour un ami, souscripteur de Térence. Je vous remercie de l’exemplaire broché que vous avez eu la bonté de m’envoyer.

Si vous écrivez au cher abbé, joignez mes douceurs aux vôtres ; cela ne gâtera rien.

Je suis avec respect, mademoiselle, votre très-humble et très-obéissant serviteur.


XLVII


À SARTINE[3]
13 octobre 1769.
Monsieur,

J’ai mille remerciements à vous faire : notre édition va son train et nous ne serons pas mutilés. Nous paraîtrons comme

  1. D’Alembert. Voir plus haut la lettre où Diderot le remercie de lui avoir envoyé cette brochure.
  2. Nièce de Mlle Volland ; elle épousa peu après M. Digeon.
  3. Publiée, ainsi que la suivante, dans la Lettre de M. Luneau de Boisjermain à M. Diderot et Réponses à la lettre adressée aux sieurs Briasson et Le Breton, par M. Diderot, 1er décembre 1771, in-4o, 32 p. imp. Simon ; cette lettre fut portée à Sartine par Luneau, qui eut l’impudence d’avouer qu’il en avait auparavant gardé copie.