Page:Dierx - Œuvres complètes, Lemerre, I.djvu/170

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Avec des sanglots sourds aller toute mon âme.

Doucement sur mon cœur elle pose la main.
Son immobilité me fascine et m'obsède,
Et roidit tous mes nerfs d'un effort surhumain.
Moi qui ne sais rien d'elle, elle qui me possède,
Tous deux nous restons là, spectres silencieux,
Et nous nous contemplons fixement dans les yeux.