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Accoter une porte, la rendre stable au moyen d’un meuble, d’un morceau de bois, d’une pierre.
Accoter (s’), v. pr.
— S’appuyer sur un mur, un meuble, etc., de façon à se trouver à l’aise et à rester en place pendant un certain temps.
S’accoter l’estomac, bien manger.
Accotouer, n. c.
Dossier de chaise.
Accoupler, v. a.
Attacher, en parlant des wagons de chemins de fer.
Accoupleur, n. m.
Homme d’équipe.
Accoutumance, n. f.
— Habitude.
— Caprice, fantaisie. Ex. Ces enfants sont remplis d’accoutumances. Ce mot qui, d’après Vaugelas, était déjà vieilli au XVIIe siècle, est resté. Nous le trouvons dans Marot, La Fontaine, Montaigne, Amyot et La Rochefoucauld, de même que dans la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie.
Accouver (s’), v. pron.
S’accroupir, comme la poule qui couve.
Accrapoutir, v. a.
— Écraser. Ex. Je vais t’accrapoutir comme une punaise.
— Accroupir. Ex. Regarde Pierre, il est tout accrapouti dans son banc.
Accreire, v. a.
— Accroire. Ex. Tu ne me feras pas accreire cela. Ce mot vient du roman. En berrichon, accreire ; en wallon, acreure ; en provençal, acreire.
S’en faire accreire, se donner de l’importance. Expression vieillie qui, d’après Hatzfeld, veut dire gagner du crédit, de l’autorité.
Accrochat, n. c.
Crochet ou patère qui sert à suspendre un chapeau, un habit, etc.
Accrocheter, v. a.
Accrocher.
Accrochoir, n. m.
Même sens qu’accrochat.
Accrochouer, n. m.
Accrochoir.