Page:Discorso filosofico-politico sopra la carcere de' debitori.djvu/72

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pour dettes, & cet abus sera sans doute réformé avec les autres ; j’aime du moins à m’en flatter, & à croire que je n’aurai pas perdu entièrement ce foible essaiqui, tel qu’il est, est l’effet de ma sensibilité pour les maux de mes semblables.


Je prévois cependant que quelques personnes pourront s’élever contre moi & me décrier comme un fanatique & comme cherchant à ébranler la foi publique en défendant la cause des débiteurs ; mais je demanderai à ces détracteurs si la foi publique peut subsister sans la justice & sans l’humanité ? Si quel-